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L’ENFANCE MEURTRIE DE MOGADOR

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L’ENFANCE MEURTRIE DE MOGADOR  Empty L’ENFANCE MEURTRIE DE MOGADOR

Message  My Ahmed Jebli Jeu 30 Mai - 16:04

L’ENFANCE MEURTRIE DE MOGADOR




DOUNIA A PERDU L’USAGE DE LA PAROLE !

Le placement des enfants dans les centres de sauvegarde de l'enfance n'est pas conforme aux standards de la Convention internationale relative aux droits de l'enfant (CDE), ni aux principes régissant la justice des mineurs, relève un rapport du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) publié ce : 21.05.2013 . Nous nous réjouissons de la publication de ce rapport qui corroborre notre ananalyse de l'institution "Darna" d'Essaouira dont le fonctionnement relève davantage d'une institution carcérale pour enfants que d'une institution éducative. Voir à la fin de cet article, le compte rendu du rapport sur les centres de sauvegarde de l'enfance par le Conseil National des droits de l'Homme.

Aujourd’hui,mercredi 1er mai 2013, ce que je craignais en publiant la première version de cet article, il y a quelques jours, vient de se produire : la petite Dounia a perdu l'usage de la parole! La maman et la tante qui ont rendu visite à l'enfant au centre de détention dénommé, ô ironie du sort,"Darna"(notre maison), ont constaté avec consternation et désolation que leur enfant de deux ans et demi s’est totalement replié sur lui-même. Méconnaissable au vu de la joie de vivre de jadis! Car, il faut bien paler du temps de la liberté il y a à peine un mois comme étant déjà "jadis"!Plus grave encore, la petite a perdu l’usage de la parole après un mois de détention arbitraire . Et je pèse mes mots vu la gravité extrême du constat déplorable: c'est à l'âge-même où l'enfant commence à apprendre la langue maternelle, qu'il vient de perdre, à Dieu ne plaise, l'usage de la parole! Elle vient de perdre sa "langue maternelle" avec son enlèvement – arrachement à sa maman! "Darna" (notre maison) porte ainsi l'entière responsabilité juridique de tout irréparable et de toutes séquelles résultant de cet enfermement que rien ne justifie, de cette séquestration préjudiciable, de cette séparation violente d’avec la maman: blessure de l'âme dont souffre désormais l’enfant. Je viens de saisir à ce sujet, à l’instant même Mr Nabil Benabdellah,le ministre de l’habitat au sujet du recasement de cette famille démunie, de sorte qu’elle soit à nouveau réunie, en bénéficiant comme les autres habitants du Mellah, d’un logement de recasement. Le ministre a demandé d’être saisi de ce dossier pour résoudre ce problème dans les plus brefs délais. En attendant, pour limiter les séquelles du traumatisme dont souffre actuellement l’enfant Darna, doit procéder immédiatement à la restitution de l’enfant à sa maman. Nous saisissons pour la même occasion, Mme Basma Haqqaoui, ministre de tutelle, pour qu’elle se saisisse immédiatement de ce dossier et sauve Dounia des griffes inhumaines de ce qu’il faut bien appeler une institution carcérale pour enfants, qui n’a aucune qualification pour contribuer à l’épanouissement de l’enfance malheureuse. Ce soir, toute la famille est profondémment choquée, le mot n'est pas assez fort pour décrire leur angoisse; Ils prient le bon Dieu, de leur venir en aide, de leur faire retrouver au plutôt leur enfant victime d'un véritable rapte. En espèrant que cette perte de parole n'est que passagère et qu'elle retrouvera bientôt et la parole et le sourire, en réintégrant sa véritable famille d'origine, seul cadre naturel à même de promouvoir l'affection et l'épanouissement dont tout enfant a besoin et auquel tout enfant a droit..Plus on retardera le moment de restituer l'enfant à sa maman, plus on l'abimera par refus de regarder la vérité en face, par entettement à s'attacher à des procédures désuètes et mal venues pour cette prime enfance où tout s'incruste à jamais dans l'esprit et dans le corps en gestation et où toute séparation d'avec la mère peut être préjudiciable, et signifie bien souvent à cet âge fragile entre tous, un arrêt de mort, une mise en abîme: à chaque visite de la mère l'enfant s'enfonce davantage dans le désarroi, car ne comprenant pas pourquoi sa propre mère serait forcée à l'abondonner entre les mains d'inconnus...L'enfant s'abime de jour en jour, c'est pourquoi il faut absolument mettre fin, et le plutôt serait le mieux, à cette mise en abîme!...Après avoir retirer Dounia et Soumia à leur maman; on lui a confisqué sa carte d'Identité Nationale et son livret de famille. La tante handicapée qui a bénéficié d'un logement de recasement où elle heberge actuellement au bloc "tafoukt"(soleil en berbère), et la mère et Wafa, la fille aînée, doit retirer demain lundi 6 mai 2013, les documents d'identité à "Darna"(notre maison) et doit faire une demande de récupération de l'enfant, dont elle se portera garante pour la prise en charge: "Dounia qui ne cesse de pleurer, Dounia, la malheureuse ne supporte pas de vivre loin de nous sa famille: elle est trop malade chez eux..." Espérant que Dounia réintègre au plutôt le giron familial en attendant qu'un logement de recasement soit attribué à la mère en tant qu'ancienne résidente du Mellah, où elle puisse réunir ses enfants et sa famille...Ce matin la famille m'a expliqué qu'il avait suffit un malin cafouillage kafkaïen du moqadem du quartier sur l'adresse exacte de la maman au vieux quartier du Mellah, pour que celle-ci soit exclue par la commission chargée d'octroyer les logements de recasement aux habitant du Mellah qui menace ruine: "Au Mellah, m'explique Wafa, la fille aîné nous habitions dans un taudis en terrasse, qui menaçait de s'effondrer à tout coup de vent..." Le fameux "charqui"(vent d'Est), l'eternel fils du pays, qui contribua avec les embruns maritimes à l'érosion du vieux rempart du Mellah et à l'effondrement de nombreuses maisons qui y étaient adossées...On pourrait ainsi dire que la petite Dounia est une victime collatérale de l'effondrement du vieux Mellah où elle était née, et du fait que sa petite famille n'a pu bénéficié comme c'est prévu par le ministère de l'habitat, d'un logement de recasement...

Au cœur de la Médina d’Essaouira, Dounia est un enfant d’à peine deux ans et demi, mais qui attirait particulièrement l’attention par sa vivacité et sa joie de vivre. Chaque soir, sa maman indigente qui habite au quartier effondré du Mellah, venait avec cet enfant s’installer au seuil de la grande mosquée Ben Youssef de la ville, pour s’attirer les bonnes intentions des croyants à l’issue de la prière du crépuscule. Un beau jour, l’enfant et sa maman ont brusquement disparu de la circulation : comme le font parfois les employés municipaux lors de leurs tournées de chasse aux chiens errants, on venait d’arracher l’enfant du sein maternel, avec une violence inouïe et sans le moindre ménagement, pour l’enfermer brusquement et définitivement dans une institution dévolue aux enfants abandonnés. Dounia en a perdu brusquement tout sourire, Dounia ne cesse désormais de pleurer la séparation, le déchirement, l’arrachement à sa mère. Dounia est méconnaissable et sa visite est désormais interdite à sa mère : il a fallu deux longues et interminables semaines d’attente, avant qu’elle n’obtienne la procuration lui permettant de rendre visite à son enfant. Car désormais l’enfant est privé de sa mère par décision de justice. L’enfant est désormais aux mains d’inconnus, qui la violentent et qui la brutalisent : les premières retrouvailles autorisées entre la maman et son enfant, n’ont duré que quelques secondes sous le regard sévère de la surveillante de ce cadre institutionnel froid et procédurier. La deuxième entrevue s’est déroulée sous les même auspice : à nouveau l’enfant fut arraché violemment à sa mère, par une directrice qui se comporte davantage en gardienne d’un lieu de détention, qu’en éducatrice. Les pleurs de l’enfant et son déchirement sont insupportable. Aucune précaution n’est prise pour aménager un meilleurs accueil, une meilleurs transition entre la vie familiale d’hier et ce cadre institutionnel froid où elle est enfermée aujourd’hui. L’enfant est traumatisé ne sachant pour quelle raison on l’a brusquement enfermé ici, pour quelle raison on l’a privé de l’air libre et des vagues de la plage où elle vivait jusqu’ici. Lors de la seconde visite, le premier geste de l’enfant rassuré par la présence de sa maman fut de se diriger instinctivement vers la porte de sortie : une voie immédiatement barrée et interdite par la directrice de ce qu’il faut bien appeler désormais un centre de détention pour enfants : si les visite autorisés sont strictement réglementaires, les sortie sont désormais strictement interdite. L’enfant ne comprend pas, la maman non plus. L’enfant stresse et exprime son stress de mille manières. Aux sourires d’hier s’est substitué le pleur permanent, au plaisir de manger une glace ou un gâteau s’est substitué une terreur viscérale : l’enfant passe en quelques secondes d’une totale parte d’appétit, en ignorant ce qui fut jadis un alléchant gobelet de glace, à une boulimie excessive où il veut ingurgiter tout ce qu’on lui avait apporté comme cadeau à la fois. C’est comme si la rose qui venait d’éclore avec ce printemps s’est brusquement fanée. C’est comme si la flamme qui rayonnait en liberté s’est brusquement éteinte. Traumatisme doublé du syndrome d’enfermement. Brusque irruption du Moyen-âge à Essaouira, avec cette réapparition de la sorcière voleuse d’enfants.



Un malheur ne vient jamais seul, ni pour l’enfant, ni pour sa maman, ni pour Soumia , sa sœur de six ans qui l’accompagne en détention, ni pour wafa, leur sœur ainée de 17 ans, qui a été recasée avec leur tante handicapée dans le nouveau quartier périphérique où on a déplacé les anciennes familles du vieux quartier insalubre et ruiné du Mellah. Un malheur ne vient jamais seul, car contrairement à leur tante « recasé », la commission chargée d’octroyer de nouveau logement aux familles déplacées a complètement ignoré leur mère : du jour au lendemain celle – ci, chassée de son vieux taudis du Mellah, s’est trouvée sans toit et sans famille. La veuve se met alors à errer dans la ville, à quêter non pas comme jadis au parvis sacré de la grande mosquée Ben Youssef, mais sous les murets de nouvelles mosquées périphériques : privée de sa maison, privée de ses enfants, privée de sa ville. C’est la mort dans l’âme qu’on a arraché les enfants à leur mère, on en faisant une veuve errante aux parvis sacrés de la ville et de ses enfants de brusques orphelins privés à la fois de leur père et de leur mère. Des orphelins désormais sans famille, sans affection chaleureuse, au prise avec l’arbitraire et la violence institutionnalisée, privés du sable, de la mer et du vent de la liberté. Ils vivent désormais derrière des murs au seuil même de ces rivages de pourpre auxquels ils n’ont plus droit comme les autres enfants de la ville. La hideuse directrice de leur nouveau lieu de détention s’interpose désormais entre leur tendre enfance saccagée et la chaleur de leur mère et les embruns rafraichissantes de la mer…Le traumatisme est là, hélas pour toujours, même si nous rêvons à l’effacer un jour…Dans ces paisibles rivages de pourpre, dans ce havre de paix, dans ce printemps des alizées où résonne pour les fils à papa, à la fois la sonate à Kreuzer de Beethoven et le casse noisette de Tchaïkovsky, il y a quelque chose d’à la fois morbide et indécent dans cette brusque irruption d’une violence symbolique sans nom qui s’abat sans raison et sans explication sur certain des enfants d’Essaouira, dont on semble vouloir débarrasser la ville comme s’il s’agissait de chiens errants…Pourtant, par leur grande beauté, Dounia , deux ans et demi, Soumia, six ans et Wafa, dix sept ans, sont issues de la nacre-même de ces beaux rivages de pourpre, elles sont issues de ces coquilles qui ne cesses depuis Juba II d’éclore sur ces grèves depuis une éternité…Elles sont le visage du Maroc eternel qu’on abime. Elles sont les fleurs de demain qu’on est en train d’abimer au cœur de ce beau printemps. Pourquoi les autres enfants ont le droit de garder leur sourire ; pourquoi Dounia, Soumia, et Wafa doivent pleurer : pourquoi le malheur a-t-il choisi de s’abattre sur elles aveuglément ? Pourquoi ? Une question sur l’injustice au quelle l’enfance innocente est incapable de répondre parce qu’incapable de se défendre. Et la mère, drapée dans un linceul de silence, se mit à arpenter ces rivages où poussent brusquement des cris blancs et gris de détresse, en répétant à chaque pas, sans pouvoir non plus y répondre : pourquoi mes enfants et pourquoi moi ?



Il fallait voir l’immense joie de vivre de Dounia, quand par de-là les remparts elle interpela au loin sa jeune sœur : « Soumia ! Emmènes-moi vers la Mer ! ». C’est ce sourire, ce goût de vivre, cette soiffe de LIBERTE, qu’il m’importe de toute hâte de faire retrouver à Dounia, dont le seul nom crie en face de l’univers entier : je vais pouvoir aller librement avec ma mère vers la Mer !...Je vais pouvoir, construire moi aussi mon château de sable à la lisière des vagues et du vent, comme tous les enfants du monde. Tout simplement… je vais pouvoir me nourrir d’amour et d’eau fraiche, comme tous les enfants du monde. Tout simplement…Il m’est hâte de la voir enfin comme l’autre jour, écraser une larme, esquisser un sourire…Que plus personne ne s’interpose entre elle et sa mère, entre elle et la Mer…



Dounia qu’on a parqué là de force, dans ce centre d’accueil pour enfants abandonnés, n’est pas un enfant abandonné : dehors sa mère brûle d’envie de la reprendre dans ses bras ; dedans l’enfant brûle d’envie de se blottir contre sa mère. Il y a eu erreur sur la donne. Dounia n’est pas un enfant abandonné. Brisons de toute hâte, ce mur de séparation, ce mur d’incompréhension, éloignons ces inconnues qui s’interposent en fausses mères entre elle et sa vraie mère. A cet âge viscéral d’attachement à la mère et à la Mer. Elle ne doit être sevrée par la violence ni de l’une, ni de l’autre. Réparons vite cette erreur dramatique avant que ne s’installe à jamais la blessure du nom propre. La véritable place de Dounia est d’être au sein de sa famille et de sa mère. Il faut pour se faire, commencer par réparer l’injustice à l’origine du drame : accorder de toute urgence un logis de recasement comme on vient de le faire pour les autres habitants du Mellah qui tombe en ruine. Puis donnons-lui les moyens d’élever ses trois enfants dans la dignité, de sorte que la décision de justice qui vient d’arracher Soumia et Dounia à leur vraie famille tombe d’elle-même. Car jamais au grand jamais, une directrice qui se comporte plus en directrice de prison qu’en éducatrice ne peut se substituer à la vraie mère : on a vu dans mille et un documentaires animalier, comment le petit finit par dépérir en l’absence de la vraie mère. La régression psychologique et physiologique guète inévitablement des enfants placés de force entre quatre mur sans possibilité de développer leur intelligence et leur sensibilité au contact de la nature et de la société où ils vivent : ils auront un quotient intellectuel(le fameux Q.I.) stagnant même s’ils continuent à grandir en détention sur le plan physiologique : âge physique 12ans, âge mental et affectif appartenant toujours à la prime enfance, comme si l’horloge mentale s’était brusquement détraquée en s’arrêtant au moment où les enfants ont été incarcérés de force, pour en délasser soi-disant la cité balnéaire proprette (comme on le ferait pour les chiens errants). Réparer urgentément cette injustice, c’est ressouder pour ainsi dire la cellule familiale brisée, dissolue. C’est panser au plus vite le traumatisme qui risque d’avoir des conséquences encore plus fâcheuses pour les adultes de demain : les enfants qui grandissent dans la violence deviendront inévitablement violents. Droit au logement, droit à la famille, droit à la ville, droit enfin à la vie, tout simplement. Droit sacré et inaliénable accordé par les divinités avant les hommes. Il y a eu incontestablement erreur dans la donne, confusion entre enfant abandonné et sans parents pour lesquels ce centre est destiné à l’origine, et enfants défavorisés et dont les parents vivent encore : pour ceux-ci, rien ne peut se substituer à la vraie famille : Etat et société civile doivent d’abord protéger la famille quand elle existe et non pas la détruire sous prétexte de protéger l’enfant. Car rien au monde ne peut remplacer pour un enfant, sa vraie famille. Montrons, nous aussi que nous sommes capables de discernement, que nous sommes nous aussi capables de mobiliser les moyens dont dispose notre Etat pour libérer nos enfants lorsqu’ils sont avec leur famille au prise avec l’arbitraire et l’ignorance. Il y a eu erreur dans la donne, car même pour la rafle pour chiens, on fait le distinguo entre chiens errants et chiens à maître. On devrait faire de même entre enfants abandonnés et enfants à parents ou dont l’un des parents vit toujours. Il faut donner au parent les conditions de vie descente au lieu de le séparer d’avec ses enfants.



Paradoxalement l’orphelinat dont il s’agit s’appelle « Darna » : une institution qui se veut par son intitulé, une reproduction du modèle familial, et qui s’avère être en réalité un simple décalque du modèle carcéral, puisque son règlement intérieur stipule que seules les personnes expressément autorisées par le procureur ont droit de visite aussi brève et surveillée de près soit-elle. Et que le droit de sortie pour l’enfant est strictement interdit même pour sa propre mère et à fortiori à un parrain éloigné de la famille. Il est donc urgent, au ministère de tutelle – en l’occurrence le Ministère de la Solidarité de la Femme, de la Famille et du Développement Social, dont est en charge, Mme Bassima el Haqaoui, ministre estampillée P.J.D.- de réformer la loi 14-05, qui autorise des non professionnels de l’éducation, de la psychologie, de la pédiatrie et du développement humain, d’édicter des règlements internes plus calquées sur une institution carcérale, que sur un modèle pédagogique dont la priorité des priorités est le développement harmonieux et l’épanouissement de l’enfance. Car le staff de Darna, qui ne s’est jamais renouvelé depuis la création de cette orphelinat qui sert de vitrine provinciale qu’on montre aux visiteurs officiels et aux O.N.G. contributrices, est composé principalement de notables locaux qui n’ont aucun savoir faire pédagogique, qui se servent de cette institution autant comme vache à lait que pour reluire leur réputation auprès des autorités et qui croient que l’éducation d’un enfant se limite à le gaver de confiture et à le surveiller et à le punir. Darna, se mue ainsi en institution d’exclusion encore plus profonde, d’une enfance malheureuse et en danger, déjà exclue au départ par un système social et urbain, profondément discriminant.

Essaouira, le vendredi 26 avril 2013

Abdelkader Mana

Centres de sauvegarde de l’enfance
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