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Le peintre Houssein Miloudi, vu par un grand écrivain

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Le peintre Houssein Miloudi, vu par un grand écrivain Empty Le peintre Houssein Miloudi, vu par un grand écrivain

Message  Oum Lun 2 Mai - 15:48

Le peintre Houssein Miloudi, vu par un grand écrivain Miloud11Le peintre Houssein Miloudi, vu par un grand écrivain 1710
Houssein Miloudi est un des plus rares secrets de nos peintres, vivant pratiquement retiré à Essaouira, sa ville natale avec laquelle il entretien tant d’affinités spirituelles et charnelles. Ceci, qu’il m’est arrivé d’écrire à l’occasion d’une de ses expositions si rares par ailleurs, se confirme pleinement encore une fois aujourd’hui. Raison de plus pour saluer avec plaisir sa présence sur les cimaises de la galerie Al Manar. Que la rareté des expositions et le long espacement qui les sépare ne nous fassent pas oublier pour autant la valeur et la portée d’une œuvre bien présente dans la peinture marocaine par son apport original et singulièrement novateur. La ville d’Essaouira, dont tout un chacun se plaît à célébrer le charme, sans réellement pouvoir prendre la mesure de ses pouvoirs d’attraction, d’envoûtement même, vous retenant captif dans sa toile arachnéenne, entre la lumière et les ténèbres, le don de vivre dans sa plénitude sereine et l’attraction mortelle d’un néant souverain et invisible, c’est elle la mère nourricière, la matrice de la vision, de l’univers pictural de Houssein, à la faveur d’une filiation secrète et silencieuse. Que revive, dans toute sa présence, l’immédiate émotion de la vision de ses premières toiles, ces espaces animés par une sorte de fièvre sereine, par une constellation de signes symboles abstraits géométriques, concrets, figuratifs aussi, ses mains ; mains marquées au centre de la paume par un œil, un soleil-œil, œuf-œil irradiant de flammes porteurs de fécondité ou encore ces formes limites, stylées de monstres marins, de silhouettes humaines, animales, embryonnaires, traces organiques, minérales saturées de couleur. C’est là le libre jeu d’une écriture révélatrice du monde de la magie, nettoyée de tout folklore, rendue au secret de sa véritable authenticité. Voyez maintenant comment après une longue absence, Houssein vient à nous, avec un ensemble de travaux où se lisent à la fois la continuité d’une vision et la tension d’une quête, d’une recherche de renouvellement. Ces longues bandes de vieux papier sont comme autant de papyrus où vient une histoire se déroulant en épisodes jouant l’éclat de la couleur, l’écho de toute la symbolique qui lui est familière. Ici, on retrouve, et pas seulement par l’utilisation du vieux papier comme support, la liberté d’inspiration qui a abouti à ces petits-formats où Houssein excelle, créant un nouveau climat, une écriture épurée pour ainsi dire, signe d’une intimité liée à un grand pourvoir d’imagination qu’on retrouve en ces papyrus exposés. Je ne sais pourquoi, j’ai toujours eu le sentiment, en présence de ces petits formats, que là affleurait, sans trahir la turgescence d’un désir sans visage, la poussée fiévreuse de l’imaginaire rêvant d’un ailleurs lointain. Aujourd’hui où il fait grand tapage autour des peintures d’Essaouira, comme si on se trouvait devant une école au sens traditionnel ou un groupe à tout le moins défini par des caractéristiques communes, il convient, en se gardant de toute polémique stérile, d’affirmer que Houssein est l’un des tout premiers à avoir ouvert la voie à la peinture en terre souirie en accord profond avec le climat propre de la ville.

Edmond Amran El Maleh

Oum

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Date d'inscription : 28/01/2011

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