20.000 MRE revenus au Maroc entre 2009 et 2010

L’offre en formations supérieures ne cesse de s’étoffer à Agadir. Il est loin le temps où, en raison de l’enclavement de la zone et sa situation géographique lointaine, les jeunes, le bac en poche, devaient aller dans d’autres villes du Royaume ou à l’étranger pour poursuivre leurs études supérieures. D’année en année, ce vide s’est comblé. A travers tout d’abord la création de l’Université Ibn Zohr en 1980, avec pour commencer la Faculté des lettres. Avec le développement économique de la région conjugué à ses potentialités multisectorielles, des établissements d’enseignement supérieur privé se sont implantés et bien développés dans la ville et même à l’international. En effet, les établissements privés de la place ont tissé des liens et conclu des partenariats avec des institutions d’enseignement supérieur étrangères. C’est le cas de l’Ecole de management et d’administration des affaires (Emaa) qui propose à partir de la rentrée universitaire prochaine en partenariat avec l’Ecole supérieure de commerce de Toulouse (ESC) et la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc, des formations dédiées aux professionnels et aux étudiants. Ainsi, dès la rentrée prochaine, plusieurs masters de l’ESC Toulouse seront proposés. Il s’agit d’un master en marketing, management et communication ainsi que de deux autres en audit, contrôle, finance en environnement international et en logistique. D’autres masters spécialisés suivront par la suite, est-il indiqué. «Ces formations réalisées conjointement par nos équipes pédagogiques sont sanctionnées par un diplôme français délivré par l’Ecole supérieure de commerce de Toulouse et accrédité par la Conférence française des grandes écoles», indique Tarik Lafou, PDG de Crown Holding, entreprise mère de l’Emaa. Par rapport à la concurrence dans la région, les dirigeants de l’Emaa avancent que leur établissement dispense également des formations en anglais. «Une mise à niveau des étudiants en langue anglaise est réalisée pendant le premier semestre avec un minimum de 150 heures de cours d’anglais universitaire. Par la suite 30% des cours de spécialité sont dispensés en anglais, à partir du deuxième semestre», précise le manager. L’autre point fort de l’établissement, c’est son attitude socialement responsable dès son ouverture, à travers un système de bourse progressive pour les étudiants les plus méritants. Créée en 2008, l’Emaa va mettre cette année sur le marché du travail sa première promotion de diplômés.
Source : la formation.ma