RADIO CASA MFM
VISITES
Derniers sujets
Rechercher
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 1 utilisateur en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 1 Invité Aucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 111 le Mer 20 Nov - 23:02
C I T A T I O N S
Statistiques
Nous avons 88 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Abdellatif
Nos membres ont posté un total de 1584 messages dans 509 sujets
Le mouvement du 20 février est-il dangereux?
2 participants
essaouira-scala الصويرة سقالة :: AFFAIRES NATIONALES *** قضايا وطنية :: Revue de Presse Electronique * أقوال الصحف الإليكترونية
Page 1 sur 1
Re: Le mouvement du 20 février est-il dangereux?
Bonsoir Mr. Guenouni
Il se trouve que la politique n’est pas ma tasse de thé non plus, mais ce qui se passe autour de nous ne peut laisser indifférent aucun marocain digne de ce nom. Aussi, je vous livre ci-dessus un article très intéressant de Mr Abdezahid HAyat Mansouri, paru dans le journal l’Opinion du 28/03/2011 sous le titre : Démocratie, mode d’emploi. Il fait un peu date mais je l’ai gardé parce qu’il résume totalement mon opinion que je n’aurai pas mieux exprimée d’ailleurs, loin s’en faut !
Cordialement
Oum
Du bon usage de la liberté de tous et de chacun
Il en est de la démocratie comme de certains produits. Ça ne s’use que lorsque on ne s’en sert pas. La liberté est aussi à l’image de certains organes du corps humain : ils s’atrophient dès lors qu’ils cessent d’agir.
20 février – 20 mars 2011. Mais aussi et surtout 9 mars 2011. Il faut rendre à César ce qui lui appartient et à Omar ce qui lui est dû.
En un mot comme en mille, il nous faut procéder, chacun en ce qui le concerne, à une autocritique salutaire au lieu de nous abriter derrière les slogans soporitères ou des idées toute faites passablement hasardeuses.
Des jeunes dans la rue ? Quoi de plus naturel puisque, autant que l’on sache, cela fait plus de sept ans qu’ils s’adonnent à cette pratique devenue presque sport domestique. Pour des raisons diverses et à la faveur de motivations éparses, des diplômés- hômeurs, des fonctionnaires sous-utilisés ou sous-payés, des ouvriers brimés ou exploités, des femmes agressées, minorées, voire soumises de facto à un droit de cuisage avilissant et médiéval, tout ce beau monde déambule stoïquement ou bruyamment et bat allégrement le pavé de la capitale avec une escale privilégiée devant le Parlement sans que qui que ce soit trouve à redire quoi que ce soit. Et qui
pourra jeter la pierre à cette cohorte de mécontents qui expriment leur ras-le-bol dans des formes et des styles différents, mais toujours dans la légalité et la clarté.
Personnellement, et ceci dit sans cynisme aucun, je me suis toujours félicité de ce genre de mouvements, lesquels m’apportent un certain baume au cœur. Ayant eu la chance et le privilège de servir notre Maroc depuis l’aube de l’Indépendance sous le règne successif de trois rois parmi ceux qui comptent le plus dans l’Histoire contemporaine de cette terre bénie, j’ai eu comme tout un chacun la latitude de vivre des hauts et des bas, à la fois sur le plan personnel et professionnel et chaque fois que j’assiste (ou participe) à un mouvement de foule, j’ai comme un pincement au
cœur qui me transporte ailleurs. Plus précisément dans les années immédiatement
antérieures au 16 novembre 1955… Sans encadrement méthodique précis, sans programmation étudiée, les Marocains, toutes générations confondues, savaient se mobiliser dans la ferveur et la cohésion pour lancer les messages adéquats qui devaient interpeller la conscience, « le bon sens » ou le réalisme du colonisateur.
Aujourd’hui, l’enjeu est différent mais les règles du jeu restent identiques. Si dans le processus démocratique l’on ne peut que se féliciter de toute dynamique de groupe objective et productive, reflet par ailleurs d’une certaine prise de conscience et d’une maturité avérée, on ne saurait faire l’économie d’une vigilance élémentaire puisque, au
regard de tout mouvement de foule, l’on sait toujours comment cela commence, mais on ne peut jamais savoir comment ça continue ni, encore moins, comment cela risque de finir ou de dégénérer.
Car les glissements ne sont pas que virtuels. Pour mille et une raisons, ils sont même patents. Alors, qui osera logiquement jeter la pierre (au propre et au figuré) à ceux qui ont pour rôle de préserver la santé, la tranquillité et la salubrité des citoyens d’un Etat
de droit digne de ce nom.
Si les velléités de clientélisme, de prosélytisme, de surenchère ou même de subornation sournoise sont toujours à prendre en compte, à prévoir et si possible à prévenir, il n’en est pas de même à l’égard des provocations et dérapages en temps réel de la part de ceux qui n’attendent que la première occasion pour faire feu de tout bois (aux sens propre et figuré…), dénaturer la portée du message et usurper un événement qui procède le plus souvent d’intentions louables, en tout cas claires et sainement formulées.
Ce sont là les écueils que, à tout prix, il nous faut à tous contourner et éviter pour continuer à livrer à la face du monde notre maturité et notre civisme. Un peuple éduqué, civilisé, mérite tous les égards et ce n’est pas parce qu’il entend préserver nos valeurs et nos institutions et, d’une façon plus terre à terre, le bien et la propriété de tous et de chacun qu’un Etat doit être affublé du vocable foncièrement injurieux et néanmoins injustifié d’Etat policier. On n’en est pas là. On n’en est plus là. Dieu merci.
L’enthousiasme des jeunes est un capital précieux à la condition expresse qu’il ne dégénère pas. Nos jeunes - cette génération Mohammed VI – sont plus directement concernés par le devenir du pays que nous-mêmes, leurs aînés. Ils ont droit à un sens de l’écoute de la part des décideurs. Des passerelles de dialogue doivent être aménagées. Il y va de la cohésion et de la paix sociale sans lesquelles rien de concret ne peut être fait.
20 février : 1er épisode, 20 mars, acte 2. Mais pourquoi vouloir occulter et passer sous silence le 9 mars ? Car cette marche, c’est aussi celle d’un Roi, celle d’un peuple tout entier. Pour autant qu’elle ne déborde pas du cadre qui devrait rester le sien, elle est signe de bonne santé.
Lorsqu’un Chef d’Etat décide de « vous-y-comprendre » par anticipation, convaincu des attentes de son peuple, de ses espérances et de ses aspirations, c’est le degré dix (le top ten) de la perspicacité et du réalisme.
Alors de grâce, ne nous trompons pas de mode d’expression pour dire nos rêves envers ce Maroc nouveau que nous appelons de tous nos voeux. Méfions-nous des slogans faciles ou préfabriqués, des analogies et mimétismes trompeurs et des transpositions hypothétiques. Le Maroc est une nation multiséculaire qui n’a à recevoir de leçons de personne ou de quelque zone d’influence que ce soit. Dans leur marche des 20/02 et 20/03 nos jeunes n’étaient pas seuls. Le Roi-citoyen, par son cœur et son intelligence, par les ambitions qu’il nourrit pour le Maroc de Ses rêves et des nôtres, était aussi
proche d’eux qu’ils ne sauraient le supposer et c’est la raison pour laquelle il leur incombe de mettre toutes les chances du côté de ce projet historique d’un Maroc à la fois en mouvement et éternel. Dans cette croisée des chemins où tous les possibles sont virtuellement accessibles, il nous faut à tous et à chacun jouer pleinement le jeu sans parti-pris ni arrière-pensée égocentrique avec pour seul credo et leitmotiv permanents, la participation volontariste collective à un projet sociétal digne de nous, à la hauteur des espoirs des générations montantes dont on ne saurait taire ou méconnaître les frustrations cumulées, nées des erreurs du passé immédiat de leurs aînés décideurs. Nous, en l’occurrence.
C’est là notre devoir à tous ; la mission du Roi étant, à mon humble avis, celle d’inciter par tous les moyens que lui confère sa charge institutionnelle, toutes les composantes de la société à prendre ses responsabilités dans l’édification du Maroc de demain.
Abdezahid Hayat Mansouri
Il se trouve que la politique n’est pas ma tasse de thé non plus, mais ce qui se passe autour de nous ne peut laisser indifférent aucun marocain digne de ce nom. Aussi, je vous livre ci-dessus un article très intéressant de Mr Abdezahid HAyat Mansouri, paru dans le journal l’Opinion du 28/03/2011 sous le titre : Démocratie, mode d’emploi. Il fait un peu date mais je l’ai gardé parce qu’il résume totalement mon opinion que je n’aurai pas mieux exprimée d’ailleurs, loin s’en faut !
Cordialement
Oum
Du bon usage de la liberté de tous et de chacun
Il en est de la démocratie comme de certains produits. Ça ne s’use que lorsque on ne s’en sert pas. La liberté est aussi à l’image de certains organes du corps humain : ils s’atrophient dès lors qu’ils cessent d’agir.
20 février – 20 mars 2011. Mais aussi et surtout 9 mars 2011. Il faut rendre à César ce qui lui appartient et à Omar ce qui lui est dû.
En un mot comme en mille, il nous faut procéder, chacun en ce qui le concerne, à une autocritique salutaire au lieu de nous abriter derrière les slogans soporitères ou des idées toute faites passablement hasardeuses.
Des jeunes dans la rue ? Quoi de plus naturel puisque, autant que l’on sache, cela fait plus de sept ans qu’ils s’adonnent à cette pratique devenue presque sport domestique. Pour des raisons diverses et à la faveur de motivations éparses, des diplômés- hômeurs, des fonctionnaires sous-utilisés ou sous-payés, des ouvriers brimés ou exploités, des femmes agressées, minorées, voire soumises de facto à un droit de cuisage avilissant et médiéval, tout ce beau monde déambule stoïquement ou bruyamment et bat allégrement le pavé de la capitale avec une escale privilégiée devant le Parlement sans que qui que ce soit trouve à redire quoi que ce soit. Et qui
pourra jeter la pierre à cette cohorte de mécontents qui expriment leur ras-le-bol dans des formes et des styles différents, mais toujours dans la légalité et la clarté.
Personnellement, et ceci dit sans cynisme aucun, je me suis toujours félicité de ce genre de mouvements, lesquels m’apportent un certain baume au cœur. Ayant eu la chance et le privilège de servir notre Maroc depuis l’aube de l’Indépendance sous le règne successif de trois rois parmi ceux qui comptent le plus dans l’Histoire contemporaine de cette terre bénie, j’ai eu comme tout un chacun la latitude de vivre des hauts et des bas, à la fois sur le plan personnel et professionnel et chaque fois que j’assiste (ou participe) à un mouvement de foule, j’ai comme un pincement au
cœur qui me transporte ailleurs. Plus précisément dans les années immédiatement
antérieures au 16 novembre 1955… Sans encadrement méthodique précis, sans programmation étudiée, les Marocains, toutes générations confondues, savaient se mobiliser dans la ferveur et la cohésion pour lancer les messages adéquats qui devaient interpeller la conscience, « le bon sens » ou le réalisme du colonisateur.
Aujourd’hui, l’enjeu est différent mais les règles du jeu restent identiques. Si dans le processus démocratique l’on ne peut que se féliciter de toute dynamique de groupe objective et productive, reflet par ailleurs d’une certaine prise de conscience et d’une maturité avérée, on ne saurait faire l’économie d’une vigilance élémentaire puisque, au
regard de tout mouvement de foule, l’on sait toujours comment cela commence, mais on ne peut jamais savoir comment ça continue ni, encore moins, comment cela risque de finir ou de dégénérer.
Car les glissements ne sont pas que virtuels. Pour mille et une raisons, ils sont même patents. Alors, qui osera logiquement jeter la pierre (au propre et au figuré) à ceux qui ont pour rôle de préserver la santé, la tranquillité et la salubrité des citoyens d’un Etat
de droit digne de ce nom.
Si les velléités de clientélisme, de prosélytisme, de surenchère ou même de subornation sournoise sont toujours à prendre en compte, à prévoir et si possible à prévenir, il n’en est pas de même à l’égard des provocations et dérapages en temps réel de la part de ceux qui n’attendent que la première occasion pour faire feu de tout bois (aux sens propre et figuré…), dénaturer la portée du message et usurper un événement qui procède le plus souvent d’intentions louables, en tout cas claires et sainement formulées.
Ce sont là les écueils que, à tout prix, il nous faut à tous contourner et éviter pour continuer à livrer à la face du monde notre maturité et notre civisme. Un peuple éduqué, civilisé, mérite tous les égards et ce n’est pas parce qu’il entend préserver nos valeurs et nos institutions et, d’une façon plus terre à terre, le bien et la propriété de tous et de chacun qu’un Etat doit être affublé du vocable foncièrement injurieux et néanmoins injustifié d’Etat policier. On n’en est pas là. On n’en est plus là. Dieu merci.
L’enthousiasme des jeunes est un capital précieux à la condition expresse qu’il ne dégénère pas. Nos jeunes - cette génération Mohammed VI – sont plus directement concernés par le devenir du pays que nous-mêmes, leurs aînés. Ils ont droit à un sens de l’écoute de la part des décideurs. Des passerelles de dialogue doivent être aménagées. Il y va de la cohésion et de la paix sociale sans lesquelles rien de concret ne peut être fait.
20 février : 1er épisode, 20 mars, acte 2. Mais pourquoi vouloir occulter et passer sous silence le 9 mars ? Car cette marche, c’est aussi celle d’un Roi, celle d’un peuple tout entier. Pour autant qu’elle ne déborde pas du cadre qui devrait rester le sien, elle est signe de bonne santé.
Lorsqu’un Chef d’Etat décide de « vous-y-comprendre » par anticipation, convaincu des attentes de son peuple, de ses espérances et de ses aspirations, c’est le degré dix (le top ten) de la perspicacité et du réalisme.
Alors de grâce, ne nous trompons pas de mode d’expression pour dire nos rêves envers ce Maroc nouveau que nous appelons de tous nos voeux. Méfions-nous des slogans faciles ou préfabriqués, des analogies et mimétismes trompeurs et des transpositions hypothétiques. Le Maroc est une nation multiséculaire qui n’a à recevoir de leçons de personne ou de quelque zone d’influence que ce soit. Dans leur marche des 20/02 et 20/03 nos jeunes n’étaient pas seuls. Le Roi-citoyen, par son cœur et son intelligence, par les ambitions qu’il nourrit pour le Maroc de Ses rêves et des nôtres, était aussi
proche d’eux qu’ils ne sauraient le supposer et c’est la raison pour laquelle il leur incombe de mettre toutes les chances du côté de ce projet historique d’un Maroc à la fois en mouvement et éternel. Dans cette croisée des chemins où tous les possibles sont virtuellement accessibles, il nous faut à tous et à chacun jouer pleinement le jeu sans parti-pris ni arrière-pensée égocentrique avec pour seul credo et leitmotiv permanents, la participation volontariste collective à un projet sociétal digne de nous, à la hauteur des espoirs des générations montantes dont on ne saurait taire ou méconnaître les frustrations cumulées, nées des erreurs du passé immédiat de leurs aînés décideurs. Nous, en l’occurrence.
C’est là notre devoir à tous ; la mission du Roi étant, à mon humble avis, celle d’inciter par tous les moyens que lui confère sa charge institutionnelle, toutes les composantes de la société à prendre ses responsabilités dans l’édification du Maroc de demain.
Abdezahid Hayat Mansouri
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
Mouvement du 20 février : L’OPA des extrêmes religieux et gauchistes
Le Mouvement du 20 février lancé par mimétisme par des jeunes Marocains après les soulèvements de Tunisie et d'Égypte (les réseaux sociaux jouant un rôle prépondérant) a été vite débordé par des extrémistes jusque-là antinomiques. Islamistes et gauchistes radicaux qui se livraient à des affrontements meurtriers sur les campus universitaires ont su taire pour l’occasion leurs différends et profiter de la juvénilité, voire de l’innocence des précurseurs de cette démarche bénéficiant d’emblée de l’empathie d’une frange importante de la population, pour lancer une OPA sur le mouvement.
Ce fut là une belle opportunité pour les extrémistes de tout bord de se cacher sous la bannière du Mouvement du 20 février pour sortir au grand jour dans la rue et porter donc publiquement leurs messages et autres slogans.
Devenus les obligés des extrémistes qui leur apportaient la logistique nécessaire pour leurs marches protestataires, les dotant de banderoles et mots d’ordre, notamment, les initiateurs du Mouvement du 20 février vont vite perdre le contrôle de leur manœuvre. Ils deviennent prisonniers d’une alliance imposée, et du coup, le faire-valoir de groupuscules qui veulent en découdre avec l’Etat puisqu’ils ont leurs propres agendas et donc leur projet souvent nihiliste.
C’est pourquoi le mouvement a déserté les grandes places où les protestataires pouvaient se livrer à leur exercice sans être dérangés par les forces de l’ordre pour rejoindre les quartiers populaires et enrôler les habitants et les exciter, utilisant des mots d’ordre accrocheurs, au risque de provoquer des affrontements voire des destructions. Les casseurs et autres fauteurs de troubles trouvent là une occasion pour se livrer à leur besogne favorite.
C’est pourquoi beaucoup de citoyens appréhendant les dangers auxquels ils peuvent s’exposer, se sont dépêchés de demander aux manifestants d’aller voir ailleurs ! A quel jeu jouent ces extrémistes de tout bord? Ont-ils une once de patriotisme pour épargner à leur pays, qui a vécu jusqu’ici dans un climat de sérénité, les soubresauts de la crise qui secoue le monde? Voudraient-ils que le Maroc perde sa situation
exceptionnelle de pays stable dans une région en ébullition? Ceux et celles qui pensent ainsi sont en fait les ennemis de leur propre pays. Heureusement, la grande masse des Marocains, ceux qu’on appelle la majorité silencieuse, sera là pour faire avorter leur projet funeste !
Lundi 30 Mai 2011,
Youssef Benzahra, Source : http://www.libe.ma
Ce fut là une belle opportunité pour les extrémistes de tout bord de se cacher sous la bannière du Mouvement du 20 février pour sortir au grand jour dans la rue et porter donc publiquement leurs messages et autres slogans.
Devenus les obligés des extrémistes qui leur apportaient la logistique nécessaire pour leurs marches protestataires, les dotant de banderoles et mots d’ordre, notamment, les initiateurs du Mouvement du 20 février vont vite perdre le contrôle de leur manœuvre. Ils deviennent prisonniers d’une alliance imposée, et du coup, le faire-valoir de groupuscules qui veulent en découdre avec l’Etat puisqu’ils ont leurs propres agendas et donc leur projet souvent nihiliste.
C’est pourquoi le mouvement a déserté les grandes places où les protestataires pouvaient se livrer à leur exercice sans être dérangés par les forces de l’ordre pour rejoindre les quartiers populaires et enrôler les habitants et les exciter, utilisant des mots d’ordre accrocheurs, au risque de provoquer des affrontements voire des destructions. Les casseurs et autres fauteurs de troubles trouvent là une occasion pour se livrer à leur besogne favorite.
C’est pourquoi beaucoup de citoyens appréhendant les dangers auxquels ils peuvent s’exposer, se sont dépêchés de demander aux manifestants d’aller voir ailleurs ! A quel jeu jouent ces extrémistes de tout bord? Ont-ils une once de patriotisme pour épargner à leur pays, qui a vécu jusqu’ici dans un climat de sérénité, les soubresauts de la crise qui secoue le monde? Voudraient-ils que le Maroc perde sa situation
exceptionnelle de pays stable dans une région en ébullition? Ceux et celles qui pensent ainsi sont en fait les ennemis de leur propre pays. Heureusement, la grande masse des Marocains, ceux qu’on appelle la majorité silencieuse, sera là pour faire avorter leur projet funeste !
Lundi 30 Mai 2011,
Youssef Benzahra, Source : http://www.libe.ma
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
Mouvement des Tamtams et castagnettes
Mouvement du 20 février
Tamtams et castagnettes
Il est devenu une habitude de manifester tous les vingt de chaque mois, un rituel ou une tradition, on ne sait pas ce qui se passe à travers ces mouvements et qu’est ce on mijote dans la cervelle de 1% de la population marocaine ?Justement selon l’estimation des medias même celle qui vise la perturbation, on nous annonce 35 mille manifestants à travers tout le Maroc ce qui ne présente qu’un pour cent de marocains, c’est mille fois rien. Une minorité absolue qui se cherche encore, car elle ne sait même pas qu’est ce quelle veut au juste, elle est vraiment indécise sur le chemin à suivre comme un troupeau perdu dans un pâturage. Il est tout à fait probable que ce sont des manipulateurs et des détracteurs qui sont derrière cette intoxication en cherchant à déstabiliser la situation d’un Maroc serein et qui se porte bien, Dieu merci. Je pense que ces gens font fausse route à travers leurs scenarios amateurs en voulant nous présenter des séquences médiocres et de toute bassesse. Ils ont oublié que le Maroc n’est pas la Tunisie, ni l’Egypte, ni le Yémen ou l’Algérie, mais un grand pays qui sort du lot et qui est bien en avance de point de vue réformes, liberté et démocratie. Certes le chemin est encore long et plein d’épines, il ya des lacunes, on manque de transparence et on doit tout faire pour corriger les erreurs du passé et rectifier le tir afin d’aboutir au but tant souhaité par ce magnifique peuple qui mérite tout les éloges. Au lieu de se pencher dès maintenant à définir les grandes lignes à suivre, à participer et à œuvrer dans l’élaboration des réformes en cours et à l’édification de la nation ; on met les bâtons dans les roues afin de freiner le processus. Un citoyen honnête, sincère et objectif est celui qui place l’intérêt général de son pays devant toute chose. Ils savent bien que notre pays se bat sur plusieurs fronts celle de l’intégrité territoriale depuis presque trente sept ans, la crise économique mondiale dont il essaye de sortir indemne, de la déshabilitions dans le monde arabe et sa percussion sur l’économie du pays en plus de multiples chantiers ouverts pour la relance économique et social. le Maroc fait beaucoup de sacrifice pou l'interet général , soyons solidaires .Toutes les composantes de la société marocaine sont appelé à adhérer pleinement à la dynamique de la révision de la constitution pour la réussite de ce grand chantier ouvert par notre auguste roi Mohamed VI que Dieu le glorifie. Soyer sur messieurs les détracteurs que le peuple marocain ne se pliera jamais et ne renoncera pas à sa légitimité et ne cédera pas à vos chantages et à vos coups de Tamtams et castagnettes qui ne résonne que dans vos propres oreilles. Il bien évident messieurs que vous ne savez pas ce que citoyen marocain veut dire, ce n’est pas automatiquement celui qui possède une carte nationale marocaine. Un citoyen marocain monsieur l' illusionniste c’est bien celui qui a une carte d’identité patriotique et qui préserve sa devise contre vent et marrée, c’est ca l’authenticité marocaine qui doit prévaloir sur le comportement irréfléchi et nuisible qu’on peut aussi qualifier de trahison.
A bons entendeurs salut.
A bons entendeurs salut.
ibrahim
Le mouvement du 20 février est-il dangereux?
Le mouvement du 20 février est-il dangereux? Peut-il saboter le projet de société démocratique et moderne du Maroc... Questions nécessaires en ces temps troubles.
Pour ceux qui se demandent depuis quelque temps maintenant, comme moi, pourquoi le mouvement du 20 février leur inspire un étrange sentiment de malaise, je dirais simplement que c’est peut être parce que ce mouvement est entrain de devenir le réceptacle de toutes les déceptions, de toutes les frustrations et de tous les échecs collectifs et individuels des marocains…. Probablement parce qu’à la base il a été « conçu » pour ça.
Savez-vous quel est le slogan « retenu » pour le 20 Mars ? Et bien c’est la dignité (Karama)… Traduisez dignité toutes les traductions possibles, vous comprendrez alors qu’il est possible d’avoir des millions de gens dans la rue avec tous les risques de dérapage qu’on peut imaginer… des gens chauffés, insatisfaits, frustrés et déçus, chacun pour une raison particulière…. Mais chaque raison particulière peut être facilement insérée dans le grand cadre de « Karama »...
Les manifestations « sponsorisées » par le « mouvement du 20 février » ont quelque chose de contre nature, d’étrange, de bizarre… En effet, le propre d’une manifestation c’est « la clarté de l’objectif»… On sort dénoncer une loi, rejeter une décision, soutenir un peuple opprimé… Or pendant les manifestations du 20 février, j’ai eu droit à une vingtaine de réponses à la simple et bébête question: « Pourquoi tu es là s’il te plaît ? »… Il suffisait de voir les pancartes brandies ici et là pour se rendre compte de l’étendue des « revendications »… Existe-t-il un régime dans le monde, aussi puissant, aussi riche soit-il qui puisse répondre à des revendications aussi variées, aussi « personnalisées » que 10.000, 100.000 ou 1 million de personnes? Peut être mais moi je ne le connais pas encore.
Ce qui m’inquiète avec le mouvement du 20 février c’est l’ambiguïté qui le caractérise… chacun parle au nom de tout le monde sans savoir qui est qui… Certains ont même décidé de parler au nom du peuple (Achaâb yourid)!! Toi et moi, cher lecteur, avons aujourd’hui des portes paroles autoproclamés… quel bonheur !
Le mouvement du 20 février est ambigu car à part une cinquantaine de « têtes d’affiche » (Oussama Lakhlifi par exemple), on ne sait pas grand-chose sur les « autres »… Même sur Internet on doit s’identifier pour accéder à facebook…. Ici on n’en a pas besoin, il suffit que tu décides de sortir manifester dans la rue aux dates qu’on te « fixe » (quelle que soit la raison pour laquelle tu vas sortir d’ailleurs) et là, bienvenue dans le Groupe…. Tu revendiques quelque chose, alors tu fais partie du mouvement, tu fais partie du mouvement, alors tu revendiques quelque chose… C’est simple comme bonjour.
Ca ne vous inquiète pas, vous, qu’un « mouvement » aussi indéfinissable, aussi insaisissable, « appelle » à une manifestation millionnaire le 20 mars ? Ca ne vous choque pas, vous, encore plus, de voir des « journaux » relayer l’appel avec un enthousiasme qui laisse songeur ? Un enthousiasme qui refroidit toutefois dès qu’on leur demande: Mais c’est quoi ce mouvement au juste Messieurs? Quelles sont les limites de sa responsabilité? De quel droit « appelle-t-il » les gens à sortir occuper l’espace public ? Quel est son statut ?
A ces questions légitimes, les « parrains » du mouvement te demanderont d’aller voir ailleurs… et si tu insistes, ils te traiteront même de « baltaji », insulte suprême dans ces temps de « révolutions » arabes…
En réalité ils te traitent de « baltaji » parce que dès que tu poses ces questions, tu mets la main sur la vraie nature de la « chose » : Le mouvement du 20 février est en réalité un label, le « sponsor » officiel de tous ceux qui ont une raison pour sortir manifester… une forme indéfinie qu’on veut nous faire avaler comme la source de tous les bonheurs qui vont se bousculer à nos portes… Même le Roi, il « parait » qu’il a cédé au « mouvement » !
D’ailleurs, en parlant du Roi, pensez-vous que son dernier discours va calmer le mouvement ? Non, moi je ne le pense pas…. Tout simplement parce le « mouvement » du 20 février correspond au modèle de l’avalanche : une boule de neige qui se forme quelque part en haut de la montagne et qui à fur et à mesure qu’elle avance, elle prend de la vitesse et du volume pour, enfin, détruire tout sur son passage… Qui se souviendra des conditions de sa formation? Personne… Ici la neige ce sont les revendications, à la tête desquelles il y’a la Constitution… pour le moment !
Ce qui m’inquiète c’est qu’aujourd’hui le « mouvement » et ses « jeunes » sont devenus un fond de commerce pour beaucoup… Pour des journalistes qui ont perdu soudainement leur sens très développé de la critique pour « tomber » sous le « charme » du « mouvement »… Le « mouvement » et ses « jeunes » sont devenus également un fond de commerce pour des organisations marginales qui ne représentent qu’elles-mêmes et qui ont trouvé dans le « mouvement » la bouée de sauvetage pour sortir de l’anonymat tout en « affirmant » sans sourciller qu’ils ne sont là que pour « soutenir » les « jeunes »…. Des jeunes qui jouent de plus en plus le rôle des lièvres des courses de demi fond… Des lièvres qui impriment le rythme à la course avant de « dégager » pour laisser la place aux autres, ceux qui savent finir les courses… les vraies !
Ce qui m’inquiète, enfin, c’est cette « proximité » qui existe entre le « mouvement » et des organisations qui sont tout sauf l’incarnation de la démocratie… Des organisations qui rêvent, au propre comme au figuré, du jour ou la première victime tombera… Des organisations qui ne "comprennent" pas comment le Roi peut-il initier la réforme, eux qui ne conçoivent les réformes que comme le résultat de la « lutte »… Eux pour qui les droits n’ont de la valeur que lorsqu’ils sont « arrachés »… Dans le sang? C’est toute la question…
Peut-on « réduire » le mouvement du 20 février uniquement aux revendications qu’il véhicule et faire abstraction de l’ « ambiguïté » propre à sa nature même? Peut être, mais rappelons-nous juste que le chemin de l’enfer est jalonné de bonnes attentions…
Savez-vous quel est le slogan « retenu » pour le 20 Mars ? Et bien c’est la dignité (Karama)… Traduisez dignité toutes les traductions possibles, vous comprendrez alors qu’il est possible d’avoir des millions de gens dans la rue avec tous les risques de dérapage qu’on peut imaginer… des gens chauffés, insatisfaits, frustrés et déçus, chacun pour une raison particulière…. Mais chaque raison particulière peut être facilement insérée dans le grand cadre de « Karama »...
Les manifestations « sponsorisées » par le « mouvement du 20 février » ont quelque chose de contre nature, d’étrange, de bizarre… En effet, le propre d’une manifestation c’est « la clarté de l’objectif»… On sort dénoncer une loi, rejeter une décision, soutenir un peuple opprimé… Or pendant les manifestations du 20 février, j’ai eu droit à une vingtaine de réponses à la simple et bébête question: « Pourquoi tu es là s’il te plaît ? »… Il suffisait de voir les pancartes brandies ici et là pour se rendre compte de l’étendue des « revendications »… Existe-t-il un régime dans le monde, aussi puissant, aussi riche soit-il qui puisse répondre à des revendications aussi variées, aussi « personnalisées » que 10.000, 100.000 ou 1 million de personnes? Peut être mais moi je ne le connais pas encore.
Ce qui m’inquiète avec le mouvement du 20 février c’est l’ambiguïté qui le caractérise… chacun parle au nom de tout le monde sans savoir qui est qui… Certains ont même décidé de parler au nom du peuple (Achaâb yourid)!! Toi et moi, cher lecteur, avons aujourd’hui des portes paroles autoproclamés… quel bonheur !
Le mouvement du 20 février est ambigu car à part une cinquantaine de « têtes d’affiche » (Oussama Lakhlifi par exemple), on ne sait pas grand-chose sur les « autres »… Même sur Internet on doit s’identifier pour accéder à facebook…. Ici on n’en a pas besoin, il suffit que tu décides de sortir manifester dans la rue aux dates qu’on te « fixe » (quelle que soit la raison pour laquelle tu vas sortir d’ailleurs) et là, bienvenue dans le Groupe…. Tu revendiques quelque chose, alors tu fais partie du mouvement, tu fais partie du mouvement, alors tu revendiques quelque chose… C’est simple comme bonjour.
Ca ne vous inquiète pas, vous, qu’un « mouvement » aussi indéfinissable, aussi insaisissable, « appelle » à une manifestation millionnaire le 20 mars ? Ca ne vous choque pas, vous, encore plus, de voir des « journaux » relayer l’appel avec un enthousiasme qui laisse songeur ? Un enthousiasme qui refroidit toutefois dès qu’on leur demande: Mais c’est quoi ce mouvement au juste Messieurs? Quelles sont les limites de sa responsabilité? De quel droit « appelle-t-il » les gens à sortir occuper l’espace public ? Quel est son statut ?
A ces questions légitimes, les « parrains » du mouvement te demanderont d’aller voir ailleurs… et si tu insistes, ils te traiteront même de « baltaji », insulte suprême dans ces temps de « révolutions » arabes…
En réalité ils te traitent de « baltaji » parce que dès que tu poses ces questions, tu mets la main sur la vraie nature de la « chose » : Le mouvement du 20 février est en réalité un label, le « sponsor » officiel de tous ceux qui ont une raison pour sortir manifester… une forme indéfinie qu’on veut nous faire avaler comme la source de tous les bonheurs qui vont se bousculer à nos portes… Même le Roi, il « parait » qu’il a cédé au « mouvement » !
D’ailleurs, en parlant du Roi, pensez-vous que son dernier discours va calmer le mouvement ? Non, moi je ne le pense pas…. Tout simplement parce le « mouvement » du 20 février correspond au modèle de l’avalanche : une boule de neige qui se forme quelque part en haut de la montagne et qui à fur et à mesure qu’elle avance, elle prend de la vitesse et du volume pour, enfin, détruire tout sur son passage… Qui se souviendra des conditions de sa formation? Personne… Ici la neige ce sont les revendications, à la tête desquelles il y’a la Constitution… pour le moment !
Ce qui m’inquiète c’est qu’aujourd’hui le « mouvement » et ses « jeunes » sont devenus un fond de commerce pour beaucoup… Pour des journalistes qui ont perdu soudainement leur sens très développé de la critique pour « tomber » sous le « charme » du « mouvement »… Le « mouvement » et ses « jeunes » sont devenus également un fond de commerce pour des organisations marginales qui ne représentent qu’elles-mêmes et qui ont trouvé dans le « mouvement » la bouée de sauvetage pour sortir de l’anonymat tout en « affirmant » sans sourciller qu’ils ne sont là que pour « soutenir » les « jeunes »…. Des jeunes qui jouent de plus en plus le rôle des lièvres des courses de demi fond… Des lièvres qui impriment le rythme à la course avant de « dégager » pour laisser la place aux autres, ceux qui savent finir les courses… les vraies !
Ce qui m’inquiète, enfin, c’est cette « proximité » qui existe entre le « mouvement » et des organisations qui sont tout sauf l’incarnation de la démocratie… Des organisations qui rêvent, au propre comme au figuré, du jour ou la première victime tombera… Des organisations qui ne "comprennent" pas comment le Roi peut-il initier la réforme, eux qui ne conçoivent les réformes que comme le résultat de la « lutte »… Eux pour qui les droits n’ont de la valeur que lorsqu’ils sont « arrachés »… Dans le sang? C’est toute la question…
Peut-on « réduire » le mouvement du 20 février uniquement aux revendications qu’il véhicule et faire abstraction de l’ « ambiguïté » propre à sa nature même? Peut être, mais rappelons-nous juste que le chemin de l’enfer est jalonné de bonnes attentions…
Source : emarrakech.info , par Wassouf Georges
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
Sujets similaires
» La marche d Essaouira le 20/1/2011
» Etats-Unis : Un mouvement musulman autorise les imams gays
» Manifestation du 20 Février à Essaouira
» Les jeunes du 20 février samedi 4 sur ARTE
» Gestion de la Chose Publique Locale à Essaouira
» Etats-Unis : Un mouvement musulman autorise les imams gays
» Manifestation du 20 Février à Essaouira
» Les jeunes du 20 février samedi 4 sur ARTE
» Gestion de la Chose Publique Locale à Essaouira
essaouira-scala الصويرة سقالة :: AFFAIRES NATIONALES *** قضايا وطنية :: Revue de Presse Electronique * أقوال الصحف الإليكترونية
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mar 18 Fév - 12:15 par Ibrahim
» !الرياضة تحتضر ! حذاري من المتطفلين
Lun 13 Jan - 12:45 par Ibrahim
» Une grande équipe ! Un grand souvenir Un grand homme
Jeu 20 Juin - 7:15 par Ibrahim
» Deux frères dans l'histoire de TAGHART et dans l'équipe de feu My Brahim
Sam 15 Juin - 7:01 par Ibrahim
» Sur les bancs de l'école musulmane de Mogador un demi-siècle, après.
Sam 15 Juin - 6:53 par Ibrahim
» Les anciens basketteurs Souiris organisent leur 3ème tournoi de basket
Dim 9 Juin - 16:50 par Ibrahim
» L’ENFANCE MEURTRIE DE MOGADOR
Jeu 30 Mai - 16:04 par My Ahmed Jebli
» L’ENFANCE MEURTRIE DE MOGADOR
Jeu 30 Mai - 16:04 par My Ahmed Jebli
» ABDELJALIL BOUHLAL N'EST PLUS -- عبد الجليل بوهلال في ذمة الله
Mer 27 Mar - 13:23 par Ibrahim