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Festival des Andalousies Atlantiques
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essaouira-scala الصويرة سقالة :: ESSAOUIRA D'AUJOURD'HUI *** الصويرة اليوم :: Activités Culturelles et Artistiques * أنشطـــــــــــة ثقافيـــــــــــة وفنيـــــــــــة
Page 1 sur 1
Essaouira était un choix à la fois magnifique et évident
Directrice artistique pour la troisième année consécutive du Festival des Andalousies Atlantiques d'Essaouira, Françoise Atlan, artiste complète et chanteuse au parcours exceptionnel, nous livre en exclusivité son regard sur cet événement, l'état d'esprit, ses réussites et ses enjeux, son atmosphère unique et l'édition 2011 qui promet d'être un grand moment "de fête et de retrouvailles".
Made in Essaouira : Le festival des Andalousies Atlantiques d'Essaouira s'articule autour d'un état d'esprit
d'ouverture et une forme de liberté. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce concept de "Convivencia" qui vous est cher, et comment cela influence l'échange entre les artistes et le public d'Essaouira ?
F. Atlan : [/b]Ce terme, qui signifie "Vivre ensemble" dans la belle langue de Cervantes, est lié intrinsèquement à une
époque où l'Andalousie médiévale abritait en son sein les cultures musulmanes, chrétiennes et juives, à travers les célèbres figures d'Averroes ou encore Maimonide, mais aussi à travers ses populations mélangées qui cohabitaient et échangeaient leurs savoirs, et confrontaient aussi leurs spécificités. Mais point "d'angélisme" : ce à quoi nous sommes parvenus aujourd'hui ne s'est pas fait en une fois. Il en aura fallu des controverses et des résistances ! Ce qui nous importe est de montrer comment
musicalement, sur scène, se traduit ce "Vivre Ensemble", et le public y est extrêmement sensible : ce qui peut parfois ne sembler qu'un "discours", passe là par l'émotion, par le "vécu" immédiat, comme si la musique, la voix, venaient palier à la faiblesse du discours. Et la Convivencia est palpable non seulement sur scène mais aussi dans le public. Vous trouverez
assis côte-à-côte un(e) journaliste de France-Culture et des familles Souiries.
Made in Essaouira : Comment faites-vous pour revisiter chaque année, et de façon si originale, un héritage musical
pourtant traditionnel ?
F. Atlan : Tout d’abord Le Festival Des Andalousies Atlantiques d'Essaouira (dont c’est la 8ème édition), a été créé par l'Association Essaouira Mogador, fondée il y a une vingtaine d’années, et présidée par M. André Azoulay. Ce Festival ne pourrait continuer d’exister sans le partenariat mis en place entre cette association et la Fondation des Trois Cultures sise à Séville. C'est donc de "concert" que nous travaillons tous ensemble. Oui, nous parlons d’héritage musical traditionnel, mais la nostalgie n'est pas de mise, car c'est à partir de cet héritage que se construit l'avenir : le nier serait pure folie. La preuve nous en sera donnée
dés le concert d’ouverture, avec l’Orchestre des Jeunes Talents du Conservatoire de Fès, héritiers de la tradition prestigieuse de l'Ecole "Ala" de Abdelkrim Raiss. La ville d’Essaouira était un choix à la fois magnifique et évident pour que le festival (qui en aucun cas ne se réduit à une simple succession de concerts) prenne toute sa place. Essaouira, à elle toute seule est empreinte de cette atmosphère si particulière, si magique, rare et intemporelle et aussi tournée vers l'avenir : nous n'avons pas besoin de la solliciter pour cela, car c’est elle qui nous offre ce cadeau inestimable.
Made in Essaouira : Colloques et débats en marge des concerts font aussi la spécificité de ce festival. Comment se
déroulent ces discussions qui ont la réputation de briser les tabous et de favoriser l'échange ?
F. Atlan : J'ai toujours été frappée de l'intérêt extraordinaire que suscitent ces Rencontres Matinales auprès du public : là
aussi, se retrouvent des intellectuels comme Edgard Morin, des journalistes tels Jacques Chancel, ou encore la charismatique Leila Chahid, qui dialoguent avec ceux qui sont venus assister à ces rencontres informelles : étudiants, touristes de passage ou spécialement venus pour le festival, chercheurs, citoyens d'Essaouira... Cette année nous avons voulu mettre en lumière, que ce
soit dans le choix de la programmation ou le thème de nos matinées-colloques, le partage de nos "Mémoires et Cultures Additionnées". Ce que nous entendons la veille au soir en concert, nous le réentendons le matin à Dar Souiri. Dans ces débats menés par M. André Azoulay, chacun peut intervenir, et c'est la parole "vraie" que nous avons le privilège d'entendre, et toujours dans le respect et l'écoute de l'Autre. D'autant que cette parole est "sublimée" par la voix et la musique des artistes qui nous font l'honneur de ponctuer ces matinées, qui apportent un je-ne-sais-quoi d'indéfinissable. Comme si le chant ou la musique venaient, tel un non-dit, en complément indispensable à la "Parole Amorcée".
Made in Essaouira : Cette année encore le festival se jouera sur deux scènes, l'une à Dar Souiri, plus intimiste et
classieuse, l'autre sous le chapiteau de Bab Menzeh, plus grande et plus ouverte. Comment se combinent ces deux lieux ? Le public y est-il le même ?
F. Atlan : Effectivement. Dar Souiri constitue un très bel écrin pour nos "moments précieux" des après-midi des vendredi 28 et samedi 29 octobre. C'est aussi à Dar Souiri que les matinées-colloques se dérouleront, et Dar Souiri n'est elle pas la "Maison des Souiris" ? Il était tout naturel de lui rendre hommage, et ainsi, d'honorer les habitants d'Essaouira. Il est vrai que les concerts y
sont plus "intimistes", tout d'abord parce que le lieu s'y prête à merveille, ensuite parce que l'espace scénique est plus réduit, ainsi que celui du public. Du coup, nous jouons sur ces deux tableaux, à travers les concerts du soir sous le chapiteau à Bab El Menzeh, qui évidemment accueille beaucoup plus de monde. Le public est le même : il circule librement. C'est un public
très éclectique, et nous souhaitons que tous et toutes puissent avoir accès à ces moments de fête et de retrouvailles. C'est pourquoi tous les concerts ainsi que les colloques, sont gratuits, et nous espérons faire en sorte que cela dure.
Made in Essaouira : Vous êtes vous-même une artiste au parcours édifiant, et le festival a naturellement mis en
lumière les talents féminins. Cette année encore la Femme est artiste, danseuse chanteuse et donc messagère au côté d'autres maîtres incontestés du genre. Pourquoi une telle mixité ?
F. Atlan : On oublie, à tort, l'importance des femmes artistes, dans la Méditerranée en général et au Maghreb en particulier. De même qu'elles ont su conserver les traditions culinaires, par exemple, elles ont aussi conservé les traditions musicales, transmises par leurs Maitres. D'autre part, elles se sont constituées leur propre répertoire, transmis par les femmes de leur famille, mères, tantes, grand-mères... Dés la petite enfance, nous entendons nos mères chanter des berceuses, des chants pour célébrer les mariages, les naissances et aussi les cérémonies d'adieux.. C 'est ainsi que vendredi soir, nous aurons le plaisir d'entendre la chanteuse Baha Ronda, aux côtés de son Maître Ahmed Piro, le Chantre du Gharnati, et compagnon de route de Samy El Maghrebi.
Made in Essaouira : Cette année, la programmation nous réserve une rencontre inédite entre le Royal Ballet et le
Maroc à Essaouira. Quelle est l'histoire de cette aventure entre danse classique et musique orientale ?
F. Atlan : La rencontre s'est faite l'an dernier à l'issue de la précédente édition. Liz FILIPI avait envie d'offrir l'opportunité aux petites filles d'Essaouira, de participer et assister à des classes de danse classique en compagnie de jeunes danseuses du
Royal Ballet de Londres, et de deux de leurs prestigieux solistes. Ils nous montreront à travers leur spectacle "Brises De Ballet", comment l'art arabo-andalou a pu influencer la danse classique occidentale. C'est aussi montrer à quel point il nous importe d'impliquer la population Souirie, de lui donner toute la place qu'elle mérite, et pas seulement en tant que spectatrice, mais
aussi actrice .
Made in Essaouira : Quels sont vos coups de cœur et vos attentes pour l'édition 2011 ?
F. Atlan : J'ai la même affection pour chacun des Artistes qui se produira. Chacun a son style, et c'est cette diversité le véritable coup de cœur ! Et bien sûr : venez nombreux, partager des moments inoubliables d'ivresse musicale qui se prolongeront tard
dans la nuit à Dar Souiri, avec l'académie Al Qods venue de Palestine, et les Confréries d'Essaouira.
Made in Essaouira : Enfin, par curiosité, y a-t-il un "jeu de nom" entre le vôtre, Françoise ATLAN et celui du
festival, les Andalousies Atlantiques ?
F. Atlan : C'est amusant, effectivement, mais le Festival Des Andalousies Atlantiques d'Essaouira existe depuis maintenant 8 ans, et je n'en suis la Directrice Artistique que depuis 3 ans...
Françoise Atlan est chanteuse lyrique, passionnée du patrimoine vocal méditerranéen et des traditions judéo-maghrébines et espagnoles. Elle est aussi musicologue. Puisant son talent et son ouverture dans des racines judéo-berbères, elle parcourt le monde de concerts en festivals (New-York, Mexico, Fes), conférences et master-class (Genève, Paris, Montréal).
Interview Alice Joundi
essaouira.madeinmedina.comMade in Essaouira : Le festival des Andalousies Atlantiques d'Essaouira s'articule autour d'un état d'esprit
d'ouverture et une forme de liberté. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce concept de "Convivencia" qui vous est cher, et comment cela influence l'échange entre les artistes et le public d'Essaouira ?
F. Atlan : [/b]Ce terme, qui signifie "Vivre ensemble" dans la belle langue de Cervantes, est lié intrinsèquement à une
époque où l'Andalousie médiévale abritait en son sein les cultures musulmanes, chrétiennes et juives, à travers les célèbres figures d'Averroes ou encore Maimonide, mais aussi à travers ses populations mélangées qui cohabitaient et échangeaient leurs savoirs, et confrontaient aussi leurs spécificités. Mais point "d'angélisme" : ce à quoi nous sommes parvenus aujourd'hui ne s'est pas fait en une fois. Il en aura fallu des controverses et des résistances ! Ce qui nous importe est de montrer comment
musicalement, sur scène, se traduit ce "Vivre Ensemble", et le public y est extrêmement sensible : ce qui peut parfois ne sembler qu'un "discours", passe là par l'émotion, par le "vécu" immédiat, comme si la musique, la voix, venaient palier à la faiblesse du discours. Et la Convivencia est palpable non seulement sur scène mais aussi dans le public. Vous trouverez
assis côte-à-côte un(e) journaliste de France-Culture et des familles Souiries.
Made in Essaouira : Comment faites-vous pour revisiter chaque année, et de façon si originale, un héritage musical
pourtant traditionnel ?
F. Atlan : Tout d’abord Le Festival Des Andalousies Atlantiques d'Essaouira (dont c’est la 8ème édition), a été créé par l'Association Essaouira Mogador, fondée il y a une vingtaine d’années, et présidée par M. André Azoulay. Ce Festival ne pourrait continuer d’exister sans le partenariat mis en place entre cette association et la Fondation des Trois Cultures sise à Séville. C'est donc de "concert" que nous travaillons tous ensemble. Oui, nous parlons d’héritage musical traditionnel, mais la nostalgie n'est pas de mise, car c'est à partir de cet héritage que se construit l'avenir : le nier serait pure folie. La preuve nous en sera donnée
dés le concert d’ouverture, avec l’Orchestre des Jeunes Talents du Conservatoire de Fès, héritiers de la tradition prestigieuse de l'Ecole "Ala" de Abdelkrim Raiss. La ville d’Essaouira était un choix à la fois magnifique et évident pour que le festival (qui en aucun cas ne se réduit à une simple succession de concerts) prenne toute sa place. Essaouira, à elle toute seule est empreinte de cette atmosphère si particulière, si magique, rare et intemporelle et aussi tournée vers l'avenir : nous n'avons pas besoin de la solliciter pour cela, car c’est elle qui nous offre ce cadeau inestimable.
Made in Essaouira : Colloques et débats en marge des concerts font aussi la spécificité de ce festival. Comment se
déroulent ces discussions qui ont la réputation de briser les tabous et de favoriser l'échange ?
F. Atlan : J'ai toujours été frappée de l'intérêt extraordinaire que suscitent ces Rencontres Matinales auprès du public : là
aussi, se retrouvent des intellectuels comme Edgard Morin, des journalistes tels Jacques Chancel, ou encore la charismatique Leila Chahid, qui dialoguent avec ceux qui sont venus assister à ces rencontres informelles : étudiants, touristes de passage ou spécialement venus pour le festival, chercheurs, citoyens d'Essaouira... Cette année nous avons voulu mettre en lumière, que ce
soit dans le choix de la programmation ou le thème de nos matinées-colloques, le partage de nos "Mémoires et Cultures Additionnées". Ce que nous entendons la veille au soir en concert, nous le réentendons le matin à Dar Souiri. Dans ces débats menés par M. André Azoulay, chacun peut intervenir, et c'est la parole "vraie" que nous avons le privilège d'entendre, et toujours dans le respect et l'écoute de l'Autre. D'autant que cette parole est "sublimée" par la voix et la musique des artistes qui nous font l'honneur de ponctuer ces matinées, qui apportent un je-ne-sais-quoi d'indéfinissable. Comme si le chant ou la musique venaient, tel un non-dit, en complément indispensable à la "Parole Amorcée".
Made in Essaouira : Cette année encore le festival se jouera sur deux scènes, l'une à Dar Souiri, plus intimiste et
classieuse, l'autre sous le chapiteau de Bab Menzeh, plus grande et plus ouverte. Comment se combinent ces deux lieux ? Le public y est-il le même ?
F. Atlan : Effectivement. Dar Souiri constitue un très bel écrin pour nos "moments précieux" des après-midi des vendredi 28 et samedi 29 octobre. C'est aussi à Dar Souiri que les matinées-colloques se dérouleront, et Dar Souiri n'est elle pas la "Maison des Souiris" ? Il était tout naturel de lui rendre hommage, et ainsi, d'honorer les habitants d'Essaouira. Il est vrai que les concerts y
sont plus "intimistes", tout d'abord parce que le lieu s'y prête à merveille, ensuite parce que l'espace scénique est plus réduit, ainsi que celui du public. Du coup, nous jouons sur ces deux tableaux, à travers les concerts du soir sous le chapiteau à Bab El Menzeh, qui évidemment accueille beaucoup plus de monde. Le public est le même : il circule librement. C'est un public
très éclectique, et nous souhaitons que tous et toutes puissent avoir accès à ces moments de fête et de retrouvailles. C'est pourquoi tous les concerts ainsi que les colloques, sont gratuits, et nous espérons faire en sorte que cela dure.
Made in Essaouira : Vous êtes vous-même une artiste au parcours édifiant, et le festival a naturellement mis en
lumière les talents féminins. Cette année encore la Femme est artiste, danseuse chanteuse et donc messagère au côté d'autres maîtres incontestés du genre. Pourquoi une telle mixité ?
F. Atlan : On oublie, à tort, l'importance des femmes artistes, dans la Méditerranée en général et au Maghreb en particulier. De même qu'elles ont su conserver les traditions culinaires, par exemple, elles ont aussi conservé les traditions musicales, transmises par leurs Maitres. D'autre part, elles se sont constituées leur propre répertoire, transmis par les femmes de leur famille, mères, tantes, grand-mères... Dés la petite enfance, nous entendons nos mères chanter des berceuses, des chants pour célébrer les mariages, les naissances et aussi les cérémonies d'adieux.. C 'est ainsi que vendredi soir, nous aurons le plaisir d'entendre la chanteuse Baha Ronda, aux côtés de son Maître Ahmed Piro, le Chantre du Gharnati, et compagnon de route de Samy El Maghrebi.
Made in Essaouira : Cette année, la programmation nous réserve une rencontre inédite entre le Royal Ballet et le
Maroc à Essaouira. Quelle est l'histoire de cette aventure entre danse classique et musique orientale ?
F. Atlan : La rencontre s'est faite l'an dernier à l'issue de la précédente édition. Liz FILIPI avait envie d'offrir l'opportunité aux petites filles d'Essaouira, de participer et assister à des classes de danse classique en compagnie de jeunes danseuses du
Royal Ballet de Londres, et de deux de leurs prestigieux solistes. Ils nous montreront à travers leur spectacle "Brises De Ballet", comment l'art arabo-andalou a pu influencer la danse classique occidentale. C'est aussi montrer à quel point il nous importe d'impliquer la population Souirie, de lui donner toute la place qu'elle mérite, et pas seulement en tant que spectatrice, mais
aussi actrice .
Made in Essaouira : Quels sont vos coups de cœur et vos attentes pour l'édition 2011 ?
F. Atlan : J'ai la même affection pour chacun des Artistes qui se produira. Chacun a son style, et c'est cette diversité le véritable coup de cœur ! Et bien sûr : venez nombreux, partager des moments inoubliables d'ivresse musicale qui se prolongeront tard
dans la nuit à Dar Souiri, avec l'académie Al Qods venue de Palestine, et les Confréries d'Essaouira.
Made in Essaouira : Enfin, par curiosité, y a-t-il un "jeu de nom" entre le vôtre, Françoise ATLAN et celui du
festival, les Andalousies Atlantiques ?
F. Atlan : C'est amusant, effectivement, mais le Festival Des Andalousies Atlantiques d'Essaouira existe depuis maintenant 8 ans, et je n'en suis la Directrice Artistique que depuis 3 ans...
Françoise Atlan est chanteuse lyrique, passionnée du patrimoine vocal méditerranéen et des traditions judéo-maghrébines et espagnoles. Elle est aussi musicologue. Puisant son talent et son ouverture dans des racines judéo-berbères, elle parcourt le monde de concerts en festivals (New-York, Mexico, Fes), conférences et master-class (Genève, Paris, Montréal).
Interview Alice Joundi
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
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