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Mise à niveau urbaine d'Essaouira : Ça traîne encore
2 participants
essaouira-scala الصويرة سقالة :: ESSAOUIRA D'AUJOURD'HUI *** الصويرة اليوم :: Essaouira Dans la Presse * الصويرة من خلال الصحافة
Page 1 sur 1
Transport clandestin
Nul ne puit contester l'illégalité ni les conditions indécentes et dangereuses pour les citoyens de cet aspect du transport ,dit clandestin,qui n' a effectivement de clandestin que le nom puisqu'il se pratique au grand jour avec la "bénédiction" des autorités compétentes.
Il faut toutefois situer cette activité dans le contexte qui la justifie socio-économiquement surtout.Personne n'aimerait prendre ces vieux tacots,ces engins de transportage de macchabées plutot que d'etres humains,mais c'est occulter le coté pratique,la disponibilité,le cout en argent et temps qui font que les personnes concernées optent pour l'inconfort,le risque pour résoudre leurs problèmes urgents et ponctuels.
Cette activité alternative,de substitution aux transports institutionnels:Autocars,Bus,Taxis,s'est vue encouragée d'abord par l'instauration du transport dit mixte pour répondre aux besoins des populations rurales,qui transitent ,s'approvisionnent et commercent dans les Souks hebdomadaires,activités vitales pour les économies locales,accessibles à tous.Il est donc compréhensible,certes répréhensible,de "tolerer",fermer l'oeil(pratique nationale d'envergure)sanctionner de temps à autre,surtout aprés quelque tragédie,mais vouloir vraiment éradiquer ce phénomène suppose des solutions susceptibles de répondre aux besoins immédiats voire primordiaux de nos ruraux,à la création d'emploi locaux pour éviter l'exode,mettre en place un parc automobile à meme de satisfaire mobilité,célérité et adéquation.
Cela fait beaucoup,tant le retard pris dans tous les domaines de la gestion des affaires publiques pour esperer resorber ce genre de choses en fin de compte plus utiles que reellement dérangeantes,l'avis des usagers de ce mode de déplacement est d'ailleurs aux antipodes de celui des sociétés et lobbies des transports: les premiers aspirent à rentrer chez eux,les seconds à voir...rentrer des sous.
Dans certaines régions des Haha que je connais le mieux(du Souss aussi)s'il n'y avait de pas land-Rover pour "grimper" les plateaux des Ait Daoud,des Ait Baha ou Lakhsass,pour servir d'ambulance dans certains cas,on en serait encore à l' age de la pierre.Les pick-up,les Peugeot véritables véhicules tous-terrains continuent de désenclaver des régions entières,d'assurer des services que les pouvoirs publics ont et auront encore bien du mal à rendre à ces populations.
Les conditions demeurent certes à la limite du tolérable mais faute de mieux,le transport clandestin reste l' unique recours.Le problème n' est point de légiférer,de sanctionner,mais d'apporter des solutions idoines:...une fois sorti des routes nationales,et à part quelques "bleds" nantis ou épargnés par la nature ou bien privilégiés pour des raisons qu'il est inutile de relater(à quoi bon!),l'essentiel est de bien comprendre notre réalité,apporter petit à petit des solutions,au lieu de regler un problème en en créant de plus insoluble.
Il faut toutefois situer cette activité dans le contexte qui la justifie socio-économiquement surtout.Personne n'aimerait prendre ces vieux tacots,ces engins de transportage de macchabées plutot que d'etres humains,mais c'est occulter le coté pratique,la disponibilité,le cout en argent et temps qui font que les personnes concernées optent pour l'inconfort,le risque pour résoudre leurs problèmes urgents et ponctuels.
Cette activité alternative,de substitution aux transports institutionnels:Autocars,Bus,Taxis,s'est vue encouragée d'abord par l'instauration du transport dit mixte pour répondre aux besoins des populations rurales,qui transitent ,s'approvisionnent et commercent dans les Souks hebdomadaires,activités vitales pour les économies locales,accessibles à tous.Il est donc compréhensible,certes répréhensible,de "tolerer",fermer l'oeil(pratique nationale d'envergure)sanctionner de temps à autre,surtout aprés quelque tragédie,mais vouloir vraiment éradiquer ce phénomène suppose des solutions susceptibles de répondre aux besoins immédiats voire primordiaux de nos ruraux,à la création d'emploi locaux pour éviter l'exode,mettre en place un parc automobile à meme de satisfaire mobilité,célérité et adéquation.
Cela fait beaucoup,tant le retard pris dans tous les domaines de la gestion des affaires publiques pour esperer resorber ce genre de choses en fin de compte plus utiles que reellement dérangeantes,l'avis des usagers de ce mode de déplacement est d'ailleurs aux antipodes de celui des sociétés et lobbies des transports: les premiers aspirent à rentrer chez eux,les seconds à voir...rentrer des sous.
Dans certaines régions des Haha que je connais le mieux(du Souss aussi)s'il n'y avait de pas land-Rover pour "grimper" les plateaux des Ait Daoud,des Ait Baha ou Lakhsass,pour servir d'ambulance dans certains cas,on en serait encore à l' age de la pierre.Les pick-up,les Peugeot véritables véhicules tous-terrains continuent de désenclaver des régions entières,d'assurer des services que les pouvoirs publics ont et auront encore bien du mal à rendre à ces populations.
Les conditions demeurent certes à la limite du tolérable mais faute de mieux,le transport clandestin reste l' unique recours.Le problème n' est point de légiférer,de sanctionner,mais d'apporter des solutions idoines:...une fois sorti des routes nationales,et à part quelques "bleds" nantis ou épargnés par la nature ou bien privilégiés pour des raisons qu'il est inutile de relater(à quoi bon!),l'essentiel est de bien comprendre notre réalité,apporter petit à petit des solutions,au lieu de regler un problème en en créant de plus insoluble.
bihich46- Admin
- Messages : 16
Date d'inscription : 23/01/2011
Le transport clandestin bat son plein
Le transport clandestin bat son plein
Apparemment, le nouveau code de la route est loin de résoudre le fameux problème du transport clandestin dans la province d’Essaouira. Un phénomène qui ne cesse de faire dégâts et débat dans le milieu des professionnels et des usagers qui perçoivent mal le mutisme et le laisser-aller des autorités locales et des services de la Gendarmerie Royale.
«A chaque fois que vous publiez un article sur le problème du transport clandestin, on assiste à un état d’alerte momentané au niveau des éléments de la Gendarmerie Royale. Ils manifestent plus de rigueur à l’égard des transporteurs dont certains sont sanctionnés à titre de démonstration seulement puisqu’ils reprennent normalement et librement leur activité illégale au vu et au su des mêmes éléments qui les ont pénalisés auparavant», nous a confié un chauffeur de taxi.
Malheureusement, ce problème dure depuis plusieurs années prenant des formes scandaleuses et généralement humiliantes, car même les taxis autorisés optent pour la surcharge en embarquant 11 à 13 passagers dans des conditions loin d’être confortables ou sécurisées. L’on a même assisté à des scènes d’embarquement de femmes dans le coffre des voitures Peugeot au côté des chèvres et des légumes!
Il y a également les voitures de marque C15 qui occupent l’espace du transport collectif d’une façon massive depuis quelques années. A Hanchane située sur la route Essaouira-Marrakech, ces voitures s’activent dans les axes routiers le long de la journée, lors des souks hebdomadaires, fêtes et périodes de vacances scolaires, imposant ainsi une concurrence déloyale aux transporteurs autorisés tels les bus et les taxis.
«C’est une vraie atteinte à nos intérêts, parfois cela devient agaçant et frustrant. Les arrêts de bus sont à chaque fois envahis par les voitures de transport mixte ou celles du transport clandestin à quelques minutes seulement des passages des bus de notre compagnie qui fait des efforts pour améliorer la qualité de ses services, paye ses taxes et impôts. Ses intérêts sont censés être protégés par les services compétents qui doivent mettre fin à ces pratiques illégales», nous a déclaré un chauffeur de bus.
Une situation paradoxale qui n’a que trop duré surtout avec la promulgation du nouveau Code de la route : un gendarme qui exige le respect de la vitesse autorisée, le port de la ceinture de sécurité, mais qui tolère le transport des citoyens dans des voitures non autorisées et dans des conditions inhumaines et non sécurisées.
Samedi 21 Janvier 2012
A.K
Apparemment, le nouveau code de la route est loin de résoudre le fameux problème du transport clandestin dans la province d’Essaouira. Un phénomène qui ne cesse de faire dégâts et débat dans le milieu des professionnels et des usagers qui perçoivent mal le mutisme et le laisser-aller des autorités locales et des services de la Gendarmerie Royale.
«A chaque fois que vous publiez un article sur le problème du transport clandestin, on assiste à un état d’alerte momentané au niveau des éléments de la Gendarmerie Royale. Ils manifestent plus de rigueur à l’égard des transporteurs dont certains sont sanctionnés à titre de démonstration seulement puisqu’ils reprennent normalement et librement leur activité illégale au vu et au su des mêmes éléments qui les ont pénalisés auparavant», nous a confié un chauffeur de taxi.
Malheureusement, ce problème dure depuis plusieurs années prenant des formes scandaleuses et généralement humiliantes, car même les taxis autorisés optent pour la surcharge en embarquant 11 à 13 passagers dans des conditions loin d’être confortables ou sécurisées. L’on a même assisté à des scènes d’embarquement de femmes dans le coffre des voitures Peugeot au côté des chèvres et des légumes!
Il y a également les voitures de marque C15 qui occupent l’espace du transport collectif d’une façon massive depuis quelques années. A Hanchane située sur la route Essaouira-Marrakech, ces voitures s’activent dans les axes routiers le long de la journée, lors des souks hebdomadaires, fêtes et périodes de vacances scolaires, imposant ainsi une concurrence déloyale aux transporteurs autorisés tels les bus et les taxis.
«C’est une vraie atteinte à nos intérêts, parfois cela devient agaçant et frustrant. Les arrêts de bus sont à chaque fois envahis par les voitures de transport mixte ou celles du transport clandestin à quelques minutes seulement des passages des bus de notre compagnie qui fait des efforts pour améliorer la qualité de ses services, paye ses taxes et impôts. Ses intérêts sont censés être protégés par les services compétents qui doivent mettre fin à ces pratiques illégales», nous a déclaré un chauffeur de bus.
Une situation paradoxale qui n’a que trop duré surtout avec la promulgation du nouveau Code de la route : un gendarme qui exige le respect de la vitesse autorisée, le port de la ceinture de sécurité, mais qui tolère le transport des citoyens dans des voitures non autorisées et dans des conditions inhumaines et non sécurisées.
Samedi 21 Janvier 2012
A.K
Mise à niveau urbaine d'Essaouira : Ça traîne encore
Mise à niveau urbaine d'Essaouira : Ça traîne encore !
Les travaux du projet de mise à niveau urbaine font toujours débat à Essaouira vu le retard et les irrégularités qui dévalorisent ce programme assez intéressant. Pourtant, celui-ci commence à marquer positivement le quotidien d'Essaouira qui a suffisamment souffert du déficit au niveau de ses infrastructures et services de base.
Comme nous l'avons soulevé à maintes reprises, la mise en œuvre du projet se fait d'une manière lente, déséquilibrée et à un rythme moins soutenu.
Des zones n'ont pas encore été touchées par les travaux une année après leur démarrage, comme c’est le cas pour l'artère menant à la gare routière, tandis que ceux d’une même zone prennent des semaines à cause des arrêts répétitifs avec tous les risques et les nuisances aux dépens des citoyens.
«Je me demande si l'expérience et les moyens font défaut à la compagnie chargée de ces travaux. Aucun chantier n'a été épargné par leur arrêt et le retard pris. Nous assistons actuellement à la même scène au carrefour Barakat Mohammed dont les travaux de réaménagement ont commencé depuis quelques semaines sans aboutir à cause des arrêts fréquents engendrant un vrai calvaire pour les usagers ! », nous a déclaré un citoyen.
Les gravats entassés à droite et à gauche continuent d’encombrer les différents quartiers touchés par les travaux. Une vraie pollution qui laisse indifférents les services compétents même si “Libé” a évoqué le problème dans le but d’épargner aux habitants ce paysage urbain inesthétique.
Tant que les travaux traînent ainsi, les citoyens continueront à souffrir à cause des voiries et du pavage en dégradation d'une part, et de l’entassement des décombres, d’autre part. Les piétons ont aussi leur lot de dérangements et de risques car les pavés ne sont pas aménagés complètement ou convenablement. L’on assiste fréquemment à des accrochages entre automobilistes et passagers faute d’organisation des passages et des accès publics.
«On est à chaque fois appelé à l'ordre à coups de klaxon par les automobilistes. Certes, on se trouve dans une situation illégale puisque nous envahissons régulièrement même les voiries, mais les piétons ont aussi droit à des passages sécurisés. Il suffit de faire un tour dans certains quartiers sinistrés pour découvrir l'exclusion dont souffrent les piétons faute de passages publics», nous a déclaré un habitant accusant autorités locales et élus.
Samedi 21 Janvier 2012
Abdelali khallad
Les travaux du projet de mise à niveau urbaine font toujours débat à Essaouira vu le retard et les irrégularités qui dévalorisent ce programme assez intéressant. Pourtant, celui-ci commence à marquer positivement le quotidien d'Essaouira qui a suffisamment souffert du déficit au niveau de ses infrastructures et services de base.
Comme nous l'avons soulevé à maintes reprises, la mise en œuvre du projet se fait d'une manière lente, déséquilibrée et à un rythme moins soutenu.
Des zones n'ont pas encore été touchées par les travaux une année après leur démarrage, comme c’est le cas pour l'artère menant à la gare routière, tandis que ceux d’une même zone prennent des semaines à cause des arrêts répétitifs avec tous les risques et les nuisances aux dépens des citoyens.
«Je me demande si l'expérience et les moyens font défaut à la compagnie chargée de ces travaux. Aucun chantier n'a été épargné par leur arrêt et le retard pris. Nous assistons actuellement à la même scène au carrefour Barakat Mohammed dont les travaux de réaménagement ont commencé depuis quelques semaines sans aboutir à cause des arrêts fréquents engendrant un vrai calvaire pour les usagers ! », nous a déclaré un citoyen.
Les gravats entassés à droite et à gauche continuent d’encombrer les différents quartiers touchés par les travaux. Une vraie pollution qui laisse indifférents les services compétents même si “Libé” a évoqué le problème dans le but d’épargner aux habitants ce paysage urbain inesthétique.
Tant que les travaux traînent ainsi, les citoyens continueront à souffrir à cause des voiries et du pavage en dégradation d'une part, et de l’entassement des décombres, d’autre part. Les piétons ont aussi leur lot de dérangements et de risques car les pavés ne sont pas aménagés complètement ou convenablement. L’on assiste fréquemment à des accrochages entre automobilistes et passagers faute d’organisation des passages et des accès publics.
«On est à chaque fois appelé à l'ordre à coups de klaxon par les automobilistes. Certes, on se trouve dans une situation illégale puisque nous envahissons régulièrement même les voiries, mais les piétons ont aussi droit à des passages sécurisés. Il suffit de faire un tour dans certains quartiers sinistrés pour découvrir l'exclusion dont souffrent les piétons faute de passages publics», nous a déclaré un habitant accusant autorités locales et élus.
Samedi 21 Janvier 2012
Abdelali khallad
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