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L'étrange cohabitaion entre gouvernance, fraude et corruption : Essaouira peut-elle tolérer l'intolérable ?.
essaouira-scala الصويرة سقالة :: ESSAOUIRA D'AUJOURD'HUI *** الصويرة اليوم :: Essaouira Dans la Presse * الصويرة من خلال الصحافة
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L'étrange cohabitaion entre gouvernance, fraude et corruption : Essaouira peut-elle tolérer l'intolérable ?.
L'étrange cohabitaion entre gouvernance, fraude et corruption : Essaouira peut-elle tolérer l'intolérable ?
L'étrange cohabitaion entre gouvernance, fraude et corruption : Essaouira peut-elle tolérer l'intolérable ? Impunité, irrégularités, propagation de la fraude et de la corruption, conseils élus fruits d'élections électorales truquées et une vie politique agonisante. Des indicateurs, entre autres, ternissant l'image quotidienne de toute une province, et accentuant la crise de confiance marquant la relation des citoyens avec les institutions. Une image paradoxale, inquiétante, remettant en question le sérieux des discours et des stratégies au niveau central ou local : comment la démocratie peut-elle composer avec le pervertissement de la vie politique ? Comment la gouvernance peut-elle cohabiter avec la fraude, la corruption et le mépris de la loi ? Et comment l'Etat de droit peut-il instaurer ses règles de conduite quand fraudeurs, voleurs, et violeurs des lois jouissent de l'impunité totale ? Et puis, comment convaincre les citoyens du sérieux des politiques lorsque des élus et des responsables qui transgressent les lois sont, contre toute attente, réélus? Ce sont des indicateurs, entre autres, qui contribuent, au quotidien, à l'amplification de la crise de confiance entre le citoyen et les institutions, et ternissent l'image d'une société tiraillée entre lois et pratiques en vigueur... Malheureusement, la province d'Essaouira ne fait pas l'exception. Pire, c'est l'exemple patent d'un Maroc qui se veut moderne et dynamique, mais qui souffre de plusieurs dysfonctionnements. Les slogans scandés pendant la marche pacifique organisée à Essaouira le 20 février 2011 ont mis en avant les préoccupations de toute une population qui n'est pas associée à la gestion de sa ville, prise en otage entre des conflits d'intérêts et une situation de mainmise. Les habitants ont ainsi pris l'habitude de regarder de loin l'avenir de leur ville se dessiner par des «groupes fermés» tout en subissant les résultats catastrophiques des innombrables ratages cumulés durant les dernières années. C'est l'image d'une ville forcée à cohabiter avec le laisser-aller des conseils élus, l'impunité, la corruption, les programmes sociaux piratés, l'exercice démocratique faussé, les projets non aboutis, les affaires de fraude, les services de base frisant la médiocrité, et un statut du citoyen amoindri et dévalorisé. Les participants avaient mis à l'index la corruption qui sévit dans les hôpitaux, les services municipaux, les tribunaux et les administrations. Il n'y avait plus de différence entre pauvres ou aisés, les deux sont victimes d'une machine infernale de corruption légitimisée faute de volonté politique. Le bakchich est devenu synonyme d'efficacité administrative, il faut glisser des dirhams pour recevoir ses documents dans les délais, pour avoir les autorisations demandées. Un entrepreneur doit payer pour jouir des garanties et «des failles» des lois de compétitivité, pour éviter les battons des techniciens et des commissions. Depuis l'instauration du nouveau conseil communal, les scandales ont défrayé la chronique et fait la une des journaux. Détournement de deniers publics, gestion anarchique des services municipaux, implication de hauts fonctionnaires de la province (ex-chef de la DAG et ex-secrétaire général) dans des affaires de cession et de location de locaux et de terrains municipaux, émergence du phénomène des «bandecomonologues», implication des édiles dans le scandale «Argana», occupation des espaces publics, sont les maux dont souffrent les citoyens qui ont perdu confiance dans les édiles et les fonctionnaires censés les servir. Essaouira est une ville qui a fait du tourisme son cheval de bataille en vue de réaliser son désenclavement économique et social, mais qui a profité vraiment de cette relance économique ? Et dans quelles conditions ? A-t-elle profité à la grande masse ? Et qu'ont fait ces groupes d'intérêts touristiques pour soutenir ce processus dans son volet social ? Ont-ils au moins payé leurs impôts ? Des questions, entre autres, que soulèvent les citoyens inquiets pour l'avenir de leur ville. Essaouira, comme le reste des villes du Royaume, a besoin de se réconcilier avec sa population. Une revalorisation et une moralisation de la vie publique et politique s'imposent. Le citoyen a besoin de se sentir écouté par l'administration. Il a besoin de se sentir protégé par une justice indépendante et intègre, et surtout de voir les symboles de la corruption, de détournement de deniers et des biens publics poursuivis. Et enfin, Essaouira a besoin de clarté. Ici on ne sait plus qui gère vraiment la ville et qui prend les grandes décisions? Une confusion qui dure depuis plusieurs années et qui profite à des milieux dénués de toute légitimité représentative ou constitutionnelle.
liberation le 4/3/2011
L'étrange cohabitaion entre gouvernance, fraude et corruption : Essaouira peut-elle tolérer l'intolérable ? Impunité, irrégularités, propagation de la fraude et de la corruption, conseils élus fruits d'élections électorales truquées et une vie politique agonisante. Des indicateurs, entre autres, ternissant l'image quotidienne de toute une province, et accentuant la crise de confiance marquant la relation des citoyens avec les institutions. Une image paradoxale, inquiétante, remettant en question le sérieux des discours et des stratégies au niveau central ou local : comment la démocratie peut-elle composer avec le pervertissement de la vie politique ? Comment la gouvernance peut-elle cohabiter avec la fraude, la corruption et le mépris de la loi ? Et comment l'Etat de droit peut-il instaurer ses règles de conduite quand fraudeurs, voleurs, et violeurs des lois jouissent de l'impunité totale ? Et puis, comment convaincre les citoyens du sérieux des politiques lorsque des élus et des responsables qui transgressent les lois sont, contre toute attente, réélus? Ce sont des indicateurs, entre autres, qui contribuent, au quotidien, à l'amplification de la crise de confiance entre le citoyen et les institutions, et ternissent l'image d'une société tiraillée entre lois et pratiques en vigueur... Malheureusement, la province d'Essaouira ne fait pas l'exception. Pire, c'est l'exemple patent d'un Maroc qui se veut moderne et dynamique, mais qui souffre de plusieurs dysfonctionnements. Les slogans scandés pendant la marche pacifique organisée à Essaouira le 20 février 2011 ont mis en avant les préoccupations de toute une population qui n'est pas associée à la gestion de sa ville, prise en otage entre des conflits d'intérêts et une situation de mainmise. Les habitants ont ainsi pris l'habitude de regarder de loin l'avenir de leur ville se dessiner par des «groupes fermés» tout en subissant les résultats catastrophiques des innombrables ratages cumulés durant les dernières années. C'est l'image d'une ville forcée à cohabiter avec le laisser-aller des conseils élus, l'impunité, la corruption, les programmes sociaux piratés, l'exercice démocratique faussé, les projets non aboutis, les affaires de fraude, les services de base frisant la médiocrité, et un statut du citoyen amoindri et dévalorisé. Les participants avaient mis à l'index la corruption qui sévit dans les hôpitaux, les services municipaux, les tribunaux et les administrations. Il n'y avait plus de différence entre pauvres ou aisés, les deux sont victimes d'une machine infernale de corruption légitimisée faute de volonté politique. Le bakchich est devenu synonyme d'efficacité administrative, il faut glisser des dirhams pour recevoir ses documents dans les délais, pour avoir les autorisations demandées. Un entrepreneur doit payer pour jouir des garanties et «des failles» des lois de compétitivité, pour éviter les battons des techniciens et des commissions. Depuis l'instauration du nouveau conseil communal, les scandales ont défrayé la chronique et fait la une des journaux. Détournement de deniers publics, gestion anarchique des services municipaux, implication de hauts fonctionnaires de la province (ex-chef de la DAG et ex-secrétaire général) dans des affaires de cession et de location de locaux et de terrains municipaux, émergence du phénomène des «bandecomonologues», implication des édiles dans le scandale «Argana», occupation des espaces publics, sont les maux dont souffrent les citoyens qui ont perdu confiance dans les édiles et les fonctionnaires censés les servir. Essaouira est une ville qui a fait du tourisme son cheval de bataille en vue de réaliser son désenclavement économique et social, mais qui a profité vraiment de cette relance économique ? Et dans quelles conditions ? A-t-elle profité à la grande masse ? Et qu'ont fait ces groupes d'intérêts touristiques pour soutenir ce processus dans son volet social ? Ont-ils au moins payé leurs impôts ? Des questions, entre autres, que soulèvent les citoyens inquiets pour l'avenir de leur ville. Essaouira, comme le reste des villes du Royaume, a besoin de se réconcilier avec sa population. Une revalorisation et une moralisation de la vie publique et politique s'imposent. Le citoyen a besoin de se sentir écouté par l'administration. Il a besoin de se sentir protégé par une justice indépendante et intègre, et surtout de voir les symboles de la corruption, de détournement de deniers et des biens publics poursuivis. Et enfin, Essaouira a besoin de clarté. Ici on ne sait plus qui gère vraiment la ville et qui prend les grandes décisions? Une confusion qui dure depuis plusieurs années et qui profite à des milieux dénués de toute légitimité représentative ou constitutionnelle.
liberation le 4/3/2011
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