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LU POUR VOUS
3 participants
essaouira-scala الصويرة سقالة :: AFFAIRES NATIONALES *** قضايا وطنية :: Revue de Presse Electronique * أقوال الصحف الإليكترونية
Page 1 sur 1
Nés entre 1935 et 1965, Nous sommes PLUS FORTS!!!
Premièrement, nous avons survécu à l'accouchement par des mères dont la plupart l'ont fait à la maison. Elles prenaient de l’aspirine, mangeaient de la vinaigrette, des desserts, et n'étaient pas testées pour le diabète ou le cholestérol. De fait, la plupart d'entre elles sont encore là, ou mortes à plus de 85 ans. on s'endormait n'importe où, on nous couchait sur le ventre dans des lits à paillasse, dans des chambres peintes au plomb. Nous n'avions pas de serrures aux portes. Lorsque l'on faisait de la bicyclette, on avait es casquettes, et pas des casques de protection. Bébés et enfants, on nous emmenait dans de vieilles guimbardes sans clim, sans ceintures, ni siège pour bébés, ni airbag… Être dans la benne arrière d'une camionnette par une belle journée ensoleillée était toujours quelque chose d'extraordinaire. Nous buvions l'eau directement de la fontaine, et depuis l'eau courante, dans les maisons, les tuyaux étaient en plomb. Nous mangions des gâteaux secs, du pain rassis, du vrai beurre, du saindoux. Nous buvions du chocolat avec du vrai sucre. Et nous n'étions pas obèses. POURQUOI ? Parce que nous étions toujours en train de bouger, de jouer dehors... Nous sortions de la maison le matin pour jouer toute la journée au grand air, à condition d'être revenus quand les lampadaires s'allumaient. Nous prenions des heures à construire nos planches à roulettes avec lesquelles nous descendions les côtes, sans freins. Après avoir foncé dans les buissons une paire de fois, nous avions appris à gérer les problèmes. Nous n'avions pas de Playstation, Nintendo, X-box, iPod… Il n'y avait pas de jeux vidéo, pas 150 canaux au câble, pas de films vidéo ou dvd, pas de son stéréo ou de cd, pas de portable, pas d'ordinateur et pas d'Internet. NOUS AVIONS DES AMIS et nous sortions dehors pour les retrouver, pas des amis inconnus sur réseau social ! Nous tombions des arbres, en faisant le parachute, on se coupait, on se cassait des os, des dents et il n'y avait pas de poursuites judiciaires pour cela. On nous offrait des fusils à plomb pour notre anniversaire, faisions des jeux avec des bâtons et des balles, des lance-pierres, des épées, des arcs et flèches, des fléchettes, nous jouions avec des radeaux de fortune sur les rivières, nous faisions des pistes de glissade sur les inondations des prairies gelées, nous allions à l’école en culottes courtes par tous les temps, nous sautions et plongions des souches d'arbres dans des rivières sans maître-nageur syndiqué, nous bricolions avec toutes sortes d'outils réputés dangereux des ateliers de nos parents, nous jouions avec des pétards à mèches, nous sucions toute la journée des boites de coco (pas de coca) ; aux heures les plus chaudes, les lessiveuses étaient nos plus belles piscines, nous descendions à toutes allures les côtes en herbes des vergers sur des plaques de linoléum ou balatum en guise de luge. Les soirées exceptionnelles de grandes chutes de neige, nous avions la permission de jouer à la lueur des réverbères dans les rues enneigées, glissades et traineaux en bois fabriqués le jour même, avec des vieilles planchettes et des cerclages métalliques d'emballages pour patins, occupant notre temps et gelant nos mains violettes sans gants ; et même si on nous disait que tout pouvait arriver, nous sommes pour la plupart toujours là. Nous roulions sur nos vélos sans frein ou marchions jusqu'à la maison du copain de classe ou de quartier et frappions à sa porte ; on entrait simplement, et nous étions très bien accueillis. L'idée que nos parents auraient un jour à nous faire sortir de prison était inconnue, ils étaient AVEC la loi. L'idée que nos parents puissent être contre l'avis de l'instituteur, du professeur, du policier, du gendarme, du Maire, du curé, qu'ils puissent en venir aux mains ou aux insultes était inimaginable. Au service militaire, et avant en colo, nous avons appris à vivre ensemble en nous respectant, même si les bagarres étaient saignantes, elles ne finissaient pas au couteau ou à la kalachnikov. Ces générations ont produit quelques-uns des meilleurs preneurs des risques, têtes pensantes et inventeurs de tous les temps, chefs d'entreprises, souvent autodidactes au bon sens débordant. Ces 50 années ont été une explosion d'innovations et nouvelles idées. Nous avions la liberté et la peur de l'échec, le succès et les responsabilités qui vont avec, mais nous avons appris comment gérer tout cela. Si vous êtes un de ceux-là, si vous vous reconnaissez... Félicitations ! Peut-être que vous voulez partager ceci avec d'autres qui ont eu la chance de grandir avant que les avocats ne viennent tout règlementer, avant que les " médias "ne prennent tant de plaisir à faire trembler les chaumières de leurs scoops dramatiques, sans certitudes...juste pour le fun et le fric.
Comme la vie était belle, limpide, parfois rude mais combien nous étions heureux !
Comme la vie était belle, limpide, parfois rude mais combien nous étions heureux !
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
Une meilleure connaissance de la charia peut-elle venir à bout de la peur qu'elle provoque ?
Récemment, la chambre des représentants de l'Etat de Floride a accepté un projet de loi (rejeté ensuite par le Sénat), qui excluait tout droit étranger des juridictions locales. Un tel projet de loi peut paraître inoffensif. Or, si l'on en croit ce que rapporte le Miami Herald Tribune, des prospectus ont circulé au sein du Sénat décrivant la charia – les principes islamiques, qui constituent un système volontaire d'obédience personnelle – comme «une menace islamique radicale pour la constitution américaine. »
J'ai observé ce même type de réactions chez mes collègues dans le cadre de la recherche qualitative que j'ai menée sur le mariage et le divorce islamiques en Amérique du Nord. Ils étaient souvent surpris d'apprendre que l'Islam autorise le divorce. Lorsque je leur expliquais que les femmes étaient en effet traitées différemment des hommes, mais qu'elles avaient bel et bien le droit de demander le divorce dans un grand nombre de cas, une des réponses fréquentes était : « Mais ne se contentent-ils pas simplement de les lapider ? », suivie d'un rire.
Le discours du public américain au sujet de l'Islam est la conséquence d'opinions erronées, sur les musulmans en général et sur la charia en particulier.
Le premier préjugé consiste à croire que les valeurs musulmanes sont différentes de celles des autres religions. Pourtant, il est rare que les personnes qui avancent cette idée soient en mesure de nommer ces valeurs ; elles se contentent de dire qu'elles sont effrayantes. C'est ce que démontrent les propos d'une étudiante sondée : « Je ne connais rien à la charia, je sais seulement que c'est mauvais. »
La plupart des Américains ignorent qu'un grand nombre de lois de la charia – telles qu'elles sont comprises et pratiquées par les musulmans d'Amérique et par les pays majoritairement musulmans avec un système juridique islamique – portent sur des sujets qui touchent à la famille, y compris les droits de la famille et de la succession. Pour les musulmans d'Amérique, la charia se limite au rituel islamique du mariage et, dans certains cas, à la demande d'approbation du divorce par un imam – ce qui est bien loin de l'image qui décrit la charia comme étant une punition pénale brutale.
Le deuxième préjugé très répandu est dû à la croyance que les musulmans d'Amérique rejettent les normes et les valeurs occidentales en faveur des leurs, qui sont différentes. Mon étude sur le mariage et le divorce dans la population musulmane d'Amérique du Nord montre que plus de 200 participants – des hommes et des femmes divorcés ainsi que des imams – épousent les systèmes juridiques américain ou canadien et voient leur tradition musulmane comme un supplément et non un substitut en ce qui concerne les exigences du mariage et du divorce. Parmi les personnes ayant pris part à cette étude, 95 % s'étaient mariés à la fois par le biais du nikah (le contrat de mariage entre un musulman et une musulmane) et du contrat de mariage fourni par la juridiction locale. Beaucoup d'entre eux avaient aussi divorcé « deux fois », une fois religieusement, avec la bénédiction d'un imam, et une fois juridiquement, en obtenant la dissolution du mariage par un juge.
Je n'ai pas jugé nécessaire d'établir le système juridique islamique parallèle, car la plupart des musulmans considèrent que leurs obligations islamiques appartiennent à la sphère privée et qu'elles sont parfaitement compatibles avec le système juridique formel. Qui plus est, en cas de litige, les participants affirment avoir fait recours aux tribunaux, tout comme l'aurait fait n'importe quel autre citoyen américain.
En 2008, un panneau d'affichage à l'entrée de Detroit, dans l'Etat du Michigan, indiquait « La loi islamique menace l'Amérique ». De tels actes – et le sentiment qui les guide – illustrent la croyance de plus en plus répandue que les musulmans sont déterminés à imposer « leurs valeurs » aux non-musulmans à travers le système juridique (croyance que montrent bien les efforts déployés par les Etats pour faire adopter des lois « anti-charia, à l'instar de la Floride).
Ma recherche révèle une réalité contraire aux préjugés qui règnent en Amérique du Nord. Les musulmans ne sont pas le moins du monde intéressés à imposer la charia aux non musulmans. De plus, les juridictions américaines ne risquent pas d'appliquer la loi islamique, puisqu'il est interdit d'interpréter et d'imposer tout dogme ou contrat religieux.
La contestation la plus courante du droit islamique par les tribunaux américains concerne le paiement du mahr. Le contrat de mariage islamique est un contrat similaire à un accord prénuptial, qui spécifie d'entrée ce que la femme recevra durant le mariage et en cas de divorce. Dans le cas du mahr, les tribunaux ont toujours refusé de faire tenir cette promesse, malgré le fait que le document satisfait toutes les exigences juridiques d'un contrat (il est établi par écrit et de manière consentante, avec, comme témoins, des centaines d'invités du mariage), parce que le nikah est un contrat religieux. Un grand nombre de musulmans qui ont pris part à mon étude et qui se sont aussi mariés religieusement étaient peu pratiquants, mais souhaitaient simplement faire honneur à leur tradition. Après une analyse approfondie, je m'aperçois que la revendication des tribunaux américains, qui veulent être protégés contre « une islamisation rampante », n'a aucun bien-fondé.
Si la peur des musulmans et l'hostilité à leur égard peuvent être combattues par une meilleure connaissance, alors nous pouvons espérer transformer un discours public appauvri en un discours qui permette aux musulmans d'Amérique de se sentir à nouveau chez eux.
Julie Macfarlane, professeur de droit à l’Université de Windsor
J'ai observé ce même type de réactions chez mes collègues dans le cadre de la recherche qualitative que j'ai menée sur le mariage et le divorce islamiques en Amérique du Nord. Ils étaient souvent surpris d'apprendre que l'Islam autorise le divorce. Lorsque je leur expliquais que les femmes étaient en effet traitées différemment des hommes, mais qu'elles avaient bel et bien le droit de demander le divorce dans un grand nombre de cas, une des réponses fréquentes était : « Mais ne se contentent-ils pas simplement de les lapider ? », suivie d'un rire.
Le discours du public américain au sujet de l'Islam est la conséquence d'opinions erronées, sur les musulmans en général et sur la charia en particulier.
Le premier préjugé consiste à croire que les valeurs musulmanes sont différentes de celles des autres religions. Pourtant, il est rare que les personnes qui avancent cette idée soient en mesure de nommer ces valeurs ; elles se contentent de dire qu'elles sont effrayantes. C'est ce que démontrent les propos d'une étudiante sondée : « Je ne connais rien à la charia, je sais seulement que c'est mauvais. »
La plupart des Américains ignorent qu'un grand nombre de lois de la charia – telles qu'elles sont comprises et pratiquées par les musulmans d'Amérique et par les pays majoritairement musulmans avec un système juridique islamique – portent sur des sujets qui touchent à la famille, y compris les droits de la famille et de la succession. Pour les musulmans d'Amérique, la charia se limite au rituel islamique du mariage et, dans certains cas, à la demande d'approbation du divorce par un imam – ce qui est bien loin de l'image qui décrit la charia comme étant une punition pénale brutale.
Le deuxième préjugé très répandu est dû à la croyance que les musulmans d'Amérique rejettent les normes et les valeurs occidentales en faveur des leurs, qui sont différentes. Mon étude sur le mariage et le divorce dans la population musulmane d'Amérique du Nord montre que plus de 200 participants – des hommes et des femmes divorcés ainsi que des imams – épousent les systèmes juridiques américain ou canadien et voient leur tradition musulmane comme un supplément et non un substitut en ce qui concerne les exigences du mariage et du divorce. Parmi les personnes ayant pris part à cette étude, 95 % s'étaient mariés à la fois par le biais du nikah (le contrat de mariage entre un musulman et une musulmane) et du contrat de mariage fourni par la juridiction locale. Beaucoup d'entre eux avaient aussi divorcé « deux fois », une fois religieusement, avec la bénédiction d'un imam, et une fois juridiquement, en obtenant la dissolution du mariage par un juge.
Je n'ai pas jugé nécessaire d'établir le système juridique islamique parallèle, car la plupart des musulmans considèrent que leurs obligations islamiques appartiennent à la sphère privée et qu'elles sont parfaitement compatibles avec le système juridique formel. Qui plus est, en cas de litige, les participants affirment avoir fait recours aux tribunaux, tout comme l'aurait fait n'importe quel autre citoyen américain.
En 2008, un panneau d'affichage à l'entrée de Detroit, dans l'Etat du Michigan, indiquait « La loi islamique menace l'Amérique ». De tels actes – et le sentiment qui les guide – illustrent la croyance de plus en plus répandue que les musulmans sont déterminés à imposer « leurs valeurs » aux non-musulmans à travers le système juridique (croyance que montrent bien les efforts déployés par les Etats pour faire adopter des lois « anti-charia, à l'instar de la Floride).
Ma recherche révèle une réalité contraire aux préjugés qui règnent en Amérique du Nord. Les musulmans ne sont pas le moins du monde intéressés à imposer la charia aux non musulmans. De plus, les juridictions américaines ne risquent pas d'appliquer la loi islamique, puisqu'il est interdit d'interpréter et d'imposer tout dogme ou contrat religieux.
La contestation la plus courante du droit islamique par les tribunaux américains concerne le paiement du mahr. Le contrat de mariage islamique est un contrat similaire à un accord prénuptial, qui spécifie d'entrée ce que la femme recevra durant le mariage et en cas de divorce. Dans le cas du mahr, les tribunaux ont toujours refusé de faire tenir cette promesse, malgré le fait que le document satisfait toutes les exigences juridiques d'un contrat (il est établi par écrit et de manière consentante, avec, comme témoins, des centaines d'invités du mariage), parce que le nikah est un contrat religieux. Un grand nombre de musulmans qui ont pris part à mon étude et qui se sont aussi mariés religieusement étaient peu pratiquants, mais souhaitaient simplement faire honneur à leur tradition. Après une analyse approfondie, je m'aperçois que la revendication des tribunaux américains, qui veulent être protégés contre « une islamisation rampante », n'a aucun bien-fondé.
Si la peur des musulmans et l'hostilité à leur égard peuvent être combattues par une meilleure connaissance, alors nous pouvons espérer transformer un discours public appauvri en un discours qui permette aux musulmans d'Amérique de se sentir à nouveau chez eux.
Julie Macfarlane, professeur de droit à l’Université de Windsor
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
Re: LU POUR VOUS
Un jour, un père d'une famille très riche partit avec son fils dans la campagne, pour lui donner une leçon de vie, lui faire
voir comment les gens pauvres vivaient. Ils ont passé quelques jours dans une famille très
pauvre. A leur retour son père lui demanda :
- As-tu aimé ton voyage ?
-Oui papa.
-As-tu remarqué comment vivaient les pauvres gens ?
-Oui papa.
-Alors dit-moi ce que tu as appris de ce voyage.
Son fils dit :
- J'ai vu que nous avons un chien, eux, ils en ont 4.
- Nous avons une piscine au milieu du jardin, eux, ils ont un lac sans fin
- Nous avons des lampes importées pour le patio pour nous éclairer la nuit, eux, ils ont les étoiles.
- Nous avons un petit lotissement de terre, eux, ils ont des champs à perte de vue.
- Nous avons des domestiques pour nous servir, eux, ils s'entraident.
- Nous achetons notre nourriture, eux, ils la font pousser.
- Nous avons un mur tout autour du terrain pour nous protèger, eux, ils ont les amis pour les protéger...
Et il ajouta : Merci papa de me montrer combien nous sommes pauvres!!!
Tout est dans la perspective, apprécions donc tout ce que nous avons et rendons grâce à Dieu…l’Hadoulillah !
voir comment les gens pauvres vivaient. Ils ont passé quelques jours dans une famille très
pauvre. A leur retour son père lui demanda :
- As-tu aimé ton voyage ?
-Oui papa.
-As-tu remarqué comment vivaient les pauvres gens ?
-Oui papa.
-Alors dit-moi ce que tu as appris de ce voyage.
Son fils dit :
- J'ai vu que nous avons un chien, eux, ils en ont 4.
- Nous avons une piscine au milieu du jardin, eux, ils ont un lac sans fin
- Nous avons des lampes importées pour le patio pour nous éclairer la nuit, eux, ils ont les étoiles.
- Nous avons un petit lotissement de terre, eux, ils ont des champs à perte de vue.
- Nous avons des domestiques pour nous servir, eux, ils s'entraident.
- Nous achetons notre nourriture, eux, ils la font pousser.
- Nous avons un mur tout autour du terrain pour nous protèger, eux, ils ont les amis pour les protéger...
Et il ajouta : Merci papa de me montrer combien nous sommes pauvres!!!
Tout est dans la perspective, apprécions donc tout ce que nous avons et rendons grâce à Dieu…l’Hadoulillah !
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
Le petit garçon et les étoiles de mer
Un matin en arrivant sur la plage, j'ai découvert des milliers d'étoiles de mer qui s'étaient échouées dans la nuit. J'étais
complètement estomaqué par ce spectacle, puis je vois un petit garçon au bord de l’eau qui prend une étoile de mer entre ses deux doigts et la rejette à la mer.
Pendant que je m'approche, il continue sa tâche en essayant de lancer les étoiles de mer le plus loin possible dans la mer. Arrivé près de lui, je le félicite pour ce qu'il a entrepris, mais lui fais remarquer que c'est une tâche impossible: "même si tu continues toute la journée à les rejeter une par une, à la mer, compte tenu des milliers et des milliers d'étoiles de mer qui se sont échouées, à la fin de la journée, on ne verra pas beaucoup la différence sur la plage.
Le jeune garçon, qui venait de prendre délicatement une étoile de mer s'est redressé avec un grand sourire, il m'a dit: "D'accord, peut-être que ça ne changera pas beaucoup de choses sur la plage mais, pour cette étoile de mer-là, ça fait une sacrée différence.
complètement estomaqué par ce spectacle, puis je vois un petit garçon au bord de l’eau qui prend une étoile de mer entre ses deux doigts et la rejette à la mer.
Pendant que je m'approche, il continue sa tâche en essayant de lancer les étoiles de mer le plus loin possible dans la mer. Arrivé près de lui, je le félicite pour ce qu'il a entrepris, mais lui fais remarquer que c'est une tâche impossible: "même si tu continues toute la journée à les rejeter une par une, à la mer, compte tenu des milliers et des milliers d'étoiles de mer qui se sont échouées, à la fin de la journée, on ne verra pas beaucoup la différence sur la plage.
Le jeune garçon, qui venait de prendre délicatement une étoile de mer s'est redressé avec un grand sourire, il m'a dit: "D'accord, peut-être que ça ne changera pas beaucoup de choses sur la plage mais, pour cette étoile de mer-là, ça fait une sacrée différence.
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
Les émigrations des juifs marocains avaient un caractère messianique et économique (Mohammed Kenbib
Samedi 11 Février2012.
Les émigrations des juifs marocains avaient toujours un caractère messianique et économique , a affirmé, vendredi soir à Casablanca, M. Mohammed Kenbib, professeur d'histoire à l'Université Mohammed V de Rabat et expert en judaïsme marocain.
Mohammed Kenbib, professeur d'histoire à l'Université Mohammed V de Rabat et expert en judaïsme marocain
Dans une interview accordée à la MAP à l'issue d'une rencontre organisée dans le cadre de la 18ème édition du Salon international de l'édition et du livre, M. Kenbib a déploré l'existence de toute une série d'écrits et de publications qui noircissent le tableau en disant que les communautés juives du Maroc ont vécu dans des conditions difficiles de pression et de marginalisation .
Ces juifs préservent leur identité marocaine même dans les pays d'accueil et ne cessent d'éprouver une nostalgie pour leur pays d'origine, une nostalgie fortement remarquée, surtout auprès de la première et deuxième générations qui retournent au Royaume en pèlerinage en tant que touristes, a constaté l'auteur des Protégés et des relations judéo-musulmanes au Maroc .
Les départs des juifs marocains ont été le résultat d'un long processus, d'une série de facteurs et d'une dynamique interne , a-t-il précisé suite à cette rencontre consacrée à la présentation d'un ouvrage collectif intitulé La bienvenue et l'adieu : migrants juifs et musulmans du 15ème au 20ème siècle .
Même s'il y avait des émigrations, au cours du 19ème siècle, des juifs du nord du Maroc vers l'Amérique du Sud, le départ massif de cette communauté a commencé à partir de 1948, date de création de l'Etat d'Israël et le début de la propagande faite par les organisations sionistes à travers le monde pour attirer les juifs des pays arabes et musulmans.
Comme les communautés juives de l'Europe centrale et orientale ont été détruites par les nazis, ces organisations ont puisé dans le réservoir démographique marocain important , a rappelé M. Kenbib, relevant que le Maroc abritait la plus forte communauté juive au monde arabe (300.000 juifs).
Ces propagandes messianiques et philanthropiques faites à partir des synagogues ont eu de l'effet parce que les Marocains vivaient, en temps de la 2ème guerre mondiale, des conditions de misère et de dénuement dans le cadre de ce qu'on appelait les années du bon ou de rationnement, a-t-il argumenté, concluant qu'il y avait "une sorte de sionisme spirituel chez les juifs marocains qui n'avait rien à voir avec le sionisme politique .
Pour ce qui est des destinations de ces émigrations, à part Israël, M. Kenbib a cité le Canada, surtout le Québec, puisque les juifs marocains, tout au moins ceux qui sont passés par les écoles de l'Alliance israélite universelle, avaient une excellente maîtrise du français . La France, l'Espagne, et même l'Australie et la Nouvelle Zélande ont été aussi des destinations favorites de ces communautés.
Les émigrations de la composante juive, qui est multiséculaire dans la démographie marocaine et dont la présence remonte à plus de 2000 ans, ont constitué une rupture par rapport au schéma traditionnel y compris dans la morphologie générale du pays .
Il y avait un habitat juif partout au Maroc, y compris dans les campagnes, les montagnes comme le Haut Atlas et l'Anti-Atlas et dans les villes , selon l'expert qui a noté la disparition des mellahs (quartiers des juifs) et de certains métiers comme celui de colporteur (Attar), dont le rô le traditionnel est devenu anachronique et obsolète en raison de la modernisation.
La bienvenue et l'adieu : migrants juifs et musulmans du 15ème au 20ème siècle , est un ouvrage collectif qui a sanctionné les travaux d'un colloque international, organisé en 2010 à Essaouira, par le Centre Jacques Berque et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger sous le thème : les migrations juives : identité et modernité au Maghreb .
Ce livre, en trois volumes, traite notamment des musulmans et juifs dans l'espace de la relation Maroc-Afrique noire et de la colonisation et flux migratoires au Maghreb avec la participation d'un parterre de spécialistes et d'experts en la matière.
Samedi 11 Février 2012 - 14:30
Avec MAP
A dire vrai...Maman… pourquoi est-ce qu'on écrit ?
L'enfant a posé la question d'une voix traînante, juste au moment où sa mère a fini la lecture d'un des contes de Perrault, comme celle-ci a l'habitude de le faire chaque soir lorsqu'elle met sa fille de huit ans au lit. L'enfant peine à garder les yeux ouverts. Elle lutte pour rester éveillée, le temps d'avoir sa réponse. Sa maman la regarde longuement. Plus que par la question, elle est surprise par le moment choisi par sa fille pour la poser. Elle réfléchit longuement, ne sait que dire. Elle oscille entre la jubilation et l'embarras devant l'interpellation de sa fille. Mais que répondre donc à une question inattendue, quand de surcroît elle émane d'une enfant ? Au bout d'un moment, elle se tourne vers sa fille. Celle-ci a déjà sombré dans un sommeil profond. La maman remonte les draps et la borde avec d'infinies précautions. Elle dépose un baiser sur sa joue et, le cœur vibrant de tendresse, se lève et s'éloigne du lit. Arrivée au pas de porte, elle s'immobilise, ne pouvant détacher son regard de sa fille. Finalement, elle éteint la lumière, ferme la porte et s'enferme dans son bureau. Elle allume son ordinateur et laisse ses doigts parcourir les touches du clavier : «Écrire. Écrire pour soi. Écrire pour se retrouver en soi. Pour fixer le vécu. Peindre le rêve. Donner corps à une impression fugitive. Par des mots, par des phrases, faire vivre l'instant fugace, empêcher que le moment éphémère ne s'évanouisse dans l'oubli des hommes.
Écrire pour libérer des sentiments trop longtemps contenus. Coucher sur la feuille blanche d'indicibles sensations, pour les retenir à jamais. Donner libre cours à des émotions évanescentes, pour les partager. Avec des lettres, donner une âme à une pensée, une idée, une fragrance. Puis, telles des fleurs que l'on disperse en mer, les confier au gré des vents littéraires.
Écrire pour revisiter l'évidence, remodeler le réel. À travers l'agencement de phrases, en renvoyer l'image revue et corrigée à des yeux qui la découvriraient comme pour la première fois.
Fouiller dans le tréfonds de soi-même, s'aventurer dans les abysses du quotidien, et cueillir l'insignifiant enfoui dans le vécu de âmes ordinaires. Écrire dans la sérénité intime, ou dans la frénésie des êtres, pour tendre la main, pénétrer l'univers de l'autre et lui dédier un monde refait avec nos yeux, retouché par notre pensée, nourri de nos espérances. »
Elle quitte des yeux l'écran d'ordinateur. Le regard perdu dans le vague, elle entend sa respiration dans le calme de la nuit. Comme si elle reprenait son souffle. Elle revient à son clavier et poursuit :
«Puiser dans l'exubérance d'une vie, butiner dans le vécu humain et interpeller le constituant identitaire. Avec les mots des uns, les lettres des autres, mais avec le patrimoine de l'humanité, proposer une vision, soumettre une réflexion, inviter à une remise en question.
Ecrire pour exorciser, écrire pour se libérer, écrire pour donner, écrire pour s'offrir, écrire pour dénoncer, écrire pour partager, écrire pour convaincre, écrire pour étancher sa soif de savoir, écrire et encore écrire… jusqu'à en perdre la raison… et se fondre dans la création scripturale universelle.
Écrire à petites touches de plume, ou noircir la page à grands traits de pinceau, pour peindre l'histoire commune dans une profusion de couleurs, et enchâsser la fresque contre le grand mur de la vie où viendraient se refléter les âmes à la recherche de leur identité.
Et si, au bout des inévitables tribulations qui parsèment le cheminement des êtres sur cette terre, il ne restait qu'une dernière volonté, alors de grâce, de quoi écrire pour, peut-être, enfin assouvir l'inextinguible quête de vérité, l'insatiable appétit de communiquer.»
Elle a tapé le texte d'une traite, comme s'il lui fallait donner libre cours à un flot longtemps contenu au fond d'elle-même. Elle le relit, n'y change pas une lettre. Elle imprime le document, puis repart vers la chambre de son enfant. Elle dépose la feuille près de son chevet, l'embrasse de nouveau et se retire sans bruit.
Étendue dans son lit, grisée par une étrange émotion, elle s'adresse à sa fille en son for intérieur : «Merci mon enfant. J'ai tant appris ce soir grâce à ta question.»
Rida Lamrini
Source : Aujourd'hui le Maroc
Écrire pour libérer des sentiments trop longtemps contenus. Coucher sur la feuille blanche d'indicibles sensations, pour les retenir à jamais. Donner libre cours à des émotions évanescentes, pour les partager. Avec des lettres, donner une âme à une pensée, une idée, une fragrance. Puis, telles des fleurs que l'on disperse en mer, les confier au gré des vents littéraires.
Écrire pour revisiter l'évidence, remodeler le réel. À travers l'agencement de phrases, en renvoyer l'image revue et corrigée à des yeux qui la découvriraient comme pour la première fois.
Fouiller dans le tréfonds de soi-même, s'aventurer dans les abysses du quotidien, et cueillir l'insignifiant enfoui dans le vécu de âmes ordinaires. Écrire dans la sérénité intime, ou dans la frénésie des êtres, pour tendre la main, pénétrer l'univers de l'autre et lui dédier un monde refait avec nos yeux, retouché par notre pensée, nourri de nos espérances. »
Elle quitte des yeux l'écran d'ordinateur. Le regard perdu dans le vague, elle entend sa respiration dans le calme de la nuit. Comme si elle reprenait son souffle. Elle revient à son clavier et poursuit :
«Puiser dans l'exubérance d'une vie, butiner dans le vécu humain et interpeller le constituant identitaire. Avec les mots des uns, les lettres des autres, mais avec le patrimoine de l'humanité, proposer une vision, soumettre une réflexion, inviter à une remise en question.
Ecrire pour exorciser, écrire pour se libérer, écrire pour donner, écrire pour s'offrir, écrire pour dénoncer, écrire pour partager, écrire pour convaincre, écrire pour étancher sa soif de savoir, écrire et encore écrire… jusqu'à en perdre la raison… et se fondre dans la création scripturale universelle.
Écrire à petites touches de plume, ou noircir la page à grands traits de pinceau, pour peindre l'histoire commune dans une profusion de couleurs, et enchâsser la fresque contre le grand mur de la vie où viendraient se refléter les âmes à la recherche de leur identité.
Et si, au bout des inévitables tribulations qui parsèment le cheminement des êtres sur cette terre, il ne restait qu'une dernière volonté, alors de grâce, de quoi écrire pour, peut-être, enfin assouvir l'inextinguible quête de vérité, l'insatiable appétit de communiquer.»
Elle a tapé le texte d'une traite, comme s'il lui fallait donner libre cours à un flot longtemps contenu au fond d'elle-même. Elle le relit, n'y change pas une lettre. Elle imprime le document, puis repart vers la chambre de son enfant. Elle dépose la feuille près de son chevet, l'embrasse de nouveau et se retire sans bruit.
Étendue dans son lit, grisée par une étrange émotion, elle s'adresse à sa fille en son for intérieur : «Merci mon enfant. J'ai tant appris ce soir grâce à ta question.»
Rida Lamrini
Source : Aujourd'hui le Maroc
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
L'HOMME ET L'ENFANT
Un homme tomba dans un trou et se fit très mal.
Un Cartésien se pencha et lui dit: Vous n'êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou.
Un Spiritualiste le vit et lui dit: Vous avez dû commettre quelque pêché.
Un Scientifique calcula la profondeur pour comprendre comment il avait pu se faire si mal.
Un Journaliste l'interrogea sur sa douleur.
Un Yogi lui dit: Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur.
Un Médecin lui lança deux comprimés anti-douleur.
Une Infirmière s'assit sur le bord et pleura avec lui.
Un Thérapeute l'incita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou.
Un Optimiste lui dit: Vous auriez pu vous casser les deux jambes.
Un Pessimiste ajouta: Votre douleur va certainement empirer.
Puis un enfant passa... et lui tendit la main.
[/b]
Un Cartésien se pencha et lui dit: Vous n'êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou.
Un Spiritualiste le vit et lui dit: Vous avez dû commettre quelque pêché.
Un Scientifique calcula la profondeur pour comprendre comment il avait pu se faire si mal.
Un Journaliste l'interrogea sur sa douleur.
Un Yogi lui dit: Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur.
Un Médecin lui lança deux comprimés anti-douleur.
Une Infirmière s'assit sur le bord et pleura avec lui.
Un Thérapeute l'incita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou.
Un Optimiste lui dit: Vous auriez pu vous casser les deux jambes.
Un Pessimiste ajouta: Votre douleur va certainement empirer.
Puis un enfant passa... et lui tendit la main.
[/b]
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
LAISSE MOI TE RACONTER...
Damien est un jeune garçon qui consulte son psy régulièrement et lui fait part de ses interrogations, de ses doutes, de ses peurs. En écho à chaque problème son psy lui raconte une histoire.
Quand j'étais petit, j'adorais le cirque, et ce que j'aimais par-dessus tout, au cirque, c'étaient les animaux. L'éléphant en particulier me fascinait ; comme je l'appris par la suite, c'était l'animal préféré de tous les enfants. Pendant son numéro, l'énorme bête exhibait un poids, une taille et une force extraordinaires... Mais tout de suite après et jusqu'à la représentation suivante, l'éléphant restait toujours attaché à un petit pieu fiché en terre, par une chaîne qui retenait une de ses pattes prisonnière. Mais ce pieu n'était qu'un minuscule morceau de bois à peine enfoncé de quelques centimètres dans le sol. Et bien que la chaîne fût épaisse et résistante, il me semblait évident qu'un animal capable de déraciner un arbre devrait facilement pouvoir se libérer et s'en aller. Le mystère reste entier à mes yeux. Alors, qu'est ce qui le retient ? Pourquoi ne s'échappe t-il pas ?
A cinq ou 6 ans, j'avais encore une confiance absolue dans la science des adultes. J'interrogeai donc un maître, un père ou un oncle sur le mystère du pachyderme. L'un d'eux m'expliqua que l'éléphant ne s'échappait pas parce qu'il était dressé. Je posais alors la question qui tombe sous le sens : "S'il est dressé, pourquoi l'enchaîne-t-on ? Je ne me rappelle pas qu'on m'ait fait une réponse cohérente. Le temps passant, j'oubliai le mystère de l'éléphant et de son pieu, ne m'en souvenant que lorsque je rencontrais d'autres personnes qui un jour, elles aussi, s'étaient posé la même question.
Il y a quelques années, j'eus la chance de tomber sur quelqu'un d'assez savant pour connaître la réponse : L'éléphant du cirque ne se détache pas parce que, dès tout petit, il a été attaché à un pieu semblable.
Je fermai les yeux et j'imaginai l'éléphant nouveau-né sans défense, attaché à ce piquet. Je suis sûr qu'à ce moment l'éléphanteau a poussé, tiré et transpiré pour essayer de se libérer, mais que, le piquet étant trop solide pour lui, il n'y
est pas arrivé malgré tous ces efforts. Je l'imaginai qui s'endormait épuisé et, le lendemain, essayait à nouveau, et le surlendemain... et les jours suivants...
Jusqu'à ce qu'un jour, un jour terrible pour son histoire, l'animal finisse par accepter son impuissance et se résigner à son sort. Cet énorme et puissant pachyderme que nous voyons au cirque ne s'échappe pas, le pauvre, parce qu'il croit en être incapable. Il garde le souvenir gravé de l'impuissance qui fut la sienne après sa naissance. Et le pire, c'est que jamais il n'a tenté d'éprouver à nouveau sa force.
"C'est ainsi Damien ! Nous sommes tous un peu comme l'éléphant du cirque : nous allons de par le monde attachés à des centaines de pieux qui nous retirent une partie de notre liberté. Nous vivons avec l'idée que "nous ne pouvons pas" faire des
tas de choses, pour la simple et bonne raison qu'une fois, il y a bien longtemps, quand nous étions petits, nous avons essayé et n'avons pas réussi".
Quand j'étais petit, j'adorais le cirque, et ce que j'aimais par-dessus tout, au cirque, c'étaient les animaux. L'éléphant en particulier me fascinait ; comme je l'appris par la suite, c'était l'animal préféré de tous les enfants. Pendant son numéro, l'énorme bête exhibait un poids, une taille et une force extraordinaires... Mais tout de suite après et jusqu'à la représentation suivante, l'éléphant restait toujours attaché à un petit pieu fiché en terre, par une chaîne qui retenait une de ses pattes prisonnière. Mais ce pieu n'était qu'un minuscule morceau de bois à peine enfoncé de quelques centimètres dans le sol. Et bien que la chaîne fût épaisse et résistante, il me semblait évident qu'un animal capable de déraciner un arbre devrait facilement pouvoir se libérer et s'en aller. Le mystère reste entier à mes yeux. Alors, qu'est ce qui le retient ? Pourquoi ne s'échappe t-il pas ?
A cinq ou 6 ans, j'avais encore une confiance absolue dans la science des adultes. J'interrogeai donc un maître, un père ou un oncle sur le mystère du pachyderme. L'un d'eux m'expliqua que l'éléphant ne s'échappait pas parce qu'il était dressé. Je posais alors la question qui tombe sous le sens : "S'il est dressé, pourquoi l'enchaîne-t-on ? Je ne me rappelle pas qu'on m'ait fait une réponse cohérente. Le temps passant, j'oubliai le mystère de l'éléphant et de son pieu, ne m'en souvenant que lorsque je rencontrais d'autres personnes qui un jour, elles aussi, s'étaient posé la même question.
Il y a quelques années, j'eus la chance de tomber sur quelqu'un d'assez savant pour connaître la réponse : L'éléphant du cirque ne se détache pas parce que, dès tout petit, il a été attaché à un pieu semblable.
Je fermai les yeux et j'imaginai l'éléphant nouveau-né sans défense, attaché à ce piquet. Je suis sûr qu'à ce moment l'éléphanteau a poussé, tiré et transpiré pour essayer de se libérer, mais que, le piquet étant trop solide pour lui, il n'y
est pas arrivé malgré tous ces efforts. Je l'imaginai qui s'endormait épuisé et, le lendemain, essayait à nouveau, et le surlendemain... et les jours suivants...
Jusqu'à ce qu'un jour, un jour terrible pour son histoire, l'animal finisse par accepter son impuissance et se résigner à son sort. Cet énorme et puissant pachyderme que nous voyons au cirque ne s'échappe pas, le pauvre, parce qu'il croit en être incapable. Il garde le souvenir gravé de l'impuissance qui fut la sienne après sa naissance. Et le pire, c'est que jamais il n'a tenté d'éprouver à nouveau sa force.
"C'est ainsi Damien ! Nous sommes tous un peu comme l'éléphant du cirque : nous allons de par le monde attachés à des centaines de pieux qui nous retirent une partie de notre liberté. Nous vivons avec l'idée que "nous ne pouvons pas" faire des
tas de choses, pour la simple et bonne raison qu'une fois, il y a bien longtemps, quand nous étions petits, nous avons essayé et n'avons pas réussi".
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
La sincérité
Nous vivons dans un monde de vitesse. Il y a peu de journées où je ne me vois pas courir après le temps, où je ne me retrouve pas sur l'oreiller essoufflée par ces aller-retour, ces "il faut faire" et, de plus en plus, ces "j'ai oublié de faire " - la vieillesse commence déjà à m'extirper des petites parcelles de temps. Nous vivons dans un monde d'images, un monde où l'apparence et même l'idée que l'on projette passe avant notre vraie nature, passe avant qui nous sommes vraiment. À quoi bon se conter des histoires, nous sommes ce que nous sommes, avec nos défauts et nos qualités, avec nos actions passées, bonnes ou mauvaises, avec nos rides et nos sourires, avec nos yeux rougis d'avoir trop pleuré ou d'avoir trop ri. Je suis ce que je suis et mon présent s'appuie sur mon histoire, un passé dont j'essaie de tirer le meilleur, dont j'essaie d'extraire une certaine sagesse qui pourrait me servir maintenant, pour mon futur qui se construit à chaque minute qui se présente à moi, avec chaque choix que la vie me propose...et ces choix déterminent mon devenir. Je ne peux rien changer à ce que je suis présentement, mais je peux beaucoup sur ce que je deviens. Pour chacun de ces choix, je choisis la sincérité avec tout ce qu'elle apporte de force, mais aussi de risque... et si je dois courir et m'essouffler, c'est dans la sincérité que je le serai. La sincérité, c'est la force dans l'engagement envers soi. C'est la sincérité qui apporte à l'âme cette légèreté, ce souffle si indispensable.
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
L'intelligence du cœur : La dictature du QI et la révolution du QE
Après le règne du Q.I, on découvre aujourd'hui l'importance des émotions, essentielles pour communiquer et convaincre. L'intelligence du cœur fait toute la différence.
Anxiété, honte, dépression, violence et solitude... Et si tous ces maux avaient une cause commune ? Et s'il y avait une alternative aux comprimés, tablettes et gélules que nous consommons pour nous calmer, nous aider à dormir, nous mettre
du baume au cœur ?
A l'école, on enseigne l'histoire, la géographie, les mathématiques, et qu’apprend- on sur l'affectivité ? Ne serait-il pas aussi utile d'avoir quelques notions sur les étapes du deuil, la colère et la résolution non-violente des conflits que de savoir par cœur 1515 Marignan ?
Il est temps de mieux comprendre nos émotions pour les gérer efficacement. L'urgence est affective. Aujourd'hui, compétences techniques et QI élevé ne sont plus suffisants pour réussir. La confiance en soi, la créativité, l'aisance relationnelle et l'autonomie font la différence. Dynamiques de réseaux, interdépendance, le défi du millénaire nouveau qui s'avance est celui de la coopération. L'intelligence du cœur, intelligence relationnelle et émotionnelle, est l'intelligence de demain.
Anxiété, honte, dépression, violence et solitude... Et si tous ces maux avaient une cause commune ? Et s'il y avait une alternative aux comprimés, tablettes et gélules que nous consommons pour nous calmer, nous aider à dormir, nous mettre
du baume au cœur ?
A l'école, on enseigne l'histoire, la géographie, les mathématiques, et qu’apprend- on sur l'affectivité ? Ne serait-il pas aussi utile d'avoir quelques notions sur les étapes du deuil, la colère et la résolution non-violente des conflits que de savoir par cœur 1515 Marignan ?
Il est temps de mieux comprendre nos émotions pour les gérer efficacement. L'urgence est affective. Aujourd'hui, compétences techniques et QI élevé ne sont plus suffisants pour réussir. La confiance en soi, la créativité, l'aisance relationnelle et l'autonomie font la différence. Dynamiques de réseaux, interdépendance, le défi du millénaire nouveau qui s'avance est celui de la coopération. L'intelligence du cœur, intelligence relationnelle et émotionnelle, est l'intelligence de demain.
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
LA VRAIE DIFFÉRENCE
A Bagdad, autrefois, un groupe de philosophes et de savants, parmi lesquels se trouvaient quelques Grecs et même des Indiens,
entreprirent une longue discussion pour tenter de répondre à une question qui se posait depuis longtemps: existe-t-il deux catégories d'hommes?
La plupart étaient d'accord pour répondre par l'affirmative, mais ils s'opposaient, et parfois même vivement, quand il fallait définir les raisons de cette division. Comment séparer en deux les êtres humains ?
C'est assez simple, disaient les musulmans convaincus; il y a les fidèles et les infidèles. Un point c'est tout!
Les chrétiens refusaient évidemment d'accepter ce critère, qui les rabaissaient à une catégorie inférieure, ou extérieure. Ils
préféraient parler de ceux qui seront sauvés et de ceux qui seront damnés.
De leur côté, certains grecs, se référant à Aristote, affirmaient que la différence tenait non pas à la religion, ou à ce que nous appelons la culture, mais essentiellement à la naissance. A les entendre, certains venaient au monde dans une position dominante, qui jamais ne changerait, tandis que d'autres naissaient avec la condition d'esclave inscrite à jamais dans leur vie. Pour d'autres, mais ils se gardaient de l'affirmer trop hautement, l'humanité se divisait bel et bien en deux catégories: les barbares et les Grecs.
D'autres, plus raffinés, plus nuancés, disaient que l'intelligence de chaque individu pouvait jouer un rôle, qu'elle lui permettait par exemple d'acquérir des connaissances par l'étude et la fréquentation de bons maître, et même de sortir parfois de la place où la nature semblait l'avoir placé à sa naissance. Et ces mêmes esprits disaient que l'humanité pouvait en effet se diviser en deux: ceux qui savent et ceux qui ignorent. Pour le dire autrement: les instruits et les ignorants.
D'autres demandaient: mais pourquoi chercher aussi loin? Il y a dans le monde des riches et des pauvres. Et cela suffit à
faire la différence!
D'autres encore: il y a ceux qui ordonnent et ceux qui obéissent, ceux qui sont nés pour gagner, ceux qui sont nés pour perdre. Quelqu'un qui venait des confins de l'Inde, dit même: "Oui, il y a deux catégorie d'humains, celle des vivants et celle des morts."
Il y eut même des voix, à vrai dire assez rares, pour dire que les humains se divisaient tout simplement entre les bons d'un
côté et les méchants de l'autre. Ce qui ne faisait, comme quelqu'un le remarqua, que déplacer la question. Comment en effet, et selon quels critères assurés, distinguer les bons des méchants?
Après plus d'un mois de discussions et d'argumentations riches d'anecdotes et d'exemples, les participants de cette rencontre mémorable durent se séparer. Malgré leur érudition et toute leur bonne volonté, il leur était impossible de parvenir à une conclusion ferme et partagée. Et force leur fut de le reconnaître. Ils se séparèrent donc, non sans quelque déception inavouée.
Un petit groupe d'entre eux, dans la rue, rencontrèrent alors l'inévitable Nasr Eddine Hodja (*), qui passait tranquillement sur son âne. Un des savants, qui vivait à Bagdad et connaissait le personnage, lui demanda:
- Nasr Eddine! Existe-t-il deux catégories d’hommes?
- Bien sûr! Répondit Nasr Eddine sans s'arrêter.
- Lesquelles? demanda le savant.
Nasr Eddine répondit, en tournant à peine la tête, tandis que son âne l'emportait:
- Ceux qui pensent qu'il y a deux catégories d'hommes, et les autres!
(*) Nasr Eddine Hodja, héros légendaire qui serait né en Turquie au XIIIe siècle.
Célèbre dans le monde musulman, il passe pour le type même du "fou
sage", au comportement paradoxal et provocant.[/i]
entreprirent une longue discussion pour tenter de répondre à une question qui se posait depuis longtemps: existe-t-il deux catégories d'hommes?
La plupart étaient d'accord pour répondre par l'affirmative, mais ils s'opposaient, et parfois même vivement, quand il fallait définir les raisons de cette division. Comment séparer en deux les êtres humains ?
C'est assez simple, disaient les musulmans convaincus; il y a les fidèles et les infidèles. Un point c'est tout!
Les chrétiens refusaient évidemment d'accepter ce critère, qui les rabaissaient à une catégorie inférieure, ou extérieure. Ils
préféraient parler de ceux qui seront sauvés et de ceux qui seront damnés.
De leur côté, certains grecs, se référant à Aristote, affirmaient que la différence tenait non pas à la religion, ou à ce que nous appelons la culture, mais essentiellement à la naissance. A les entendre, certains venaient au monde dans une position dominante, qui jamais ne changerait, tandis que d'autres naissaient avec la condition d'esclave inscrite à jamais dans leur vie. Pour d'autres, mais ils se gardaient de l'affirmer trop hautement, l'humanité se divisait bel et bien en deux catégories: les barbares et les Grecs.
D'autres, plus raffinés, plus nuancés, disaient que l'intelligence de chaque individu pouvait jouer un rôle, qu'elle lui permettait par exemple d'acquérir des connaissances par l'étude et la fréquentation de bons maître, et même de sortir parfois de la place où la nature semblait l'avoir placé à sa naissance. Et ces mêmes esprits disaient que l'humanité pouvait en effet se diviser en deux: ceux qui savent et ceux qui ignorent. Pour le dire autrement: les instruits et les ignorants.
D'autres demandaient: mais pourquoi chercher aussi loin? Il y a dans le monde des riches et des pauvres. Et cela suffit à
faire la différence!
D'autres encore: il y a ceux qui ordonnent et ceux qui obéissent, ceux qui sont nés pour gagner, ceux qui sont nés pour perdre. Quelqu'un qui venait des confins de l'Inde, dit même: "Oui, il y a deux catégorie d'humains, celle des vivants et celle des morts."
Il y eut même des voix, à vrai dire assez rares, pour dire que les humains se divisaient tout simplement entre les bons d'un
côté et les méchants de l'autre. Ce qui ne faisait, comme quelqu'un le remarqua, que déplacer la question. Comment en effet, et selon quels critères assurés, distinguer les bons des méchants?
Après plus d'un mois de discussions et d'argumentations riches d'anecdotes et d'exemples, les participants de cette rencontre mémorable durent se séparer. Malgré leur érudition et toute leur bonne volonté, il leur était impossible de parvenir à une conclusion ferme et partagée. Et force leur fut de le reconnaître. Ils se séparèrent donc, non sans quelque déception inavouée.
Un petit groupe d'entre eux, dans la rue, rencontrèrent alors l'inévitable Nasr Eddine Hodja (*), qui passait tranquillement sur son âne. Un des savants, qui vivait à Bagdad et connaissait le personnage, lui demanda:
- Nasr Eddine! Existe-t-il deux catégories d’hommes?
- Bien sûr! Répondit Nasr Eddine sans s'arrêter.
- Lesquelles? demanda le savant.
Nasr Eddine répondit, en tournant à peine la tête, tandis que son âne l'emportait:
- Ceux qui pensent qu'il y a deux catégories d'hommes, et les autres!
(*) Nasr Eddine Hodja, héros légendaire qui serait né en Turquie au XIIIe siècle.
Célèbre dans le monde musulman, il passe pour le type même du "fou
sage", au comportement paradoxal et provocant.[/i]
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
LA ROSE
Un jour, un homme planta une rose et l'arrosa fidèlement. Avant qu'elle ne fleurisse, il l'examina. Il vit le bouton qui
fleurirait bientôt et aussi les épines. Il pensa: "comment est-il possible qu'une fleur si magnifique provienne d'une plante chargée d'autant d'épines pointues? Attristé par cette pensée, il négligea de l'arroser et avant qu'elle ne fût prête à fleurir, elle mourut.
Il en est ainsi pour beaucoup. A l'intérieur de chaque âme il y a une rose. Les qualités divines plantées en nous à la
naissance grandissent parmi les épines de nos erreurs. Beaucoup d'entre nous se regardent eux-mêmes et voient seulement leurs épines, leurs défauts. Nous désespérons, en pensant peut-être que rien de bon ne peut sortir de nous. Nous négligeons d'arroser le bien qui est en nous, et finalement, il meurt. Nous ne réalisons jamais notre potentiel. Quelques personnes ne voient pas la rose à l'intérieur d'elles-mêmes, quelqu'un d'autre doit la leur montrer. Un des dons les plus extraordinaires qu'une personne puisse posséder est d'être capable de passer à travers les épines et de trouver la rose à l'intérieur des autres.
C'est la caractéristique de l'amour, de regarder une personne et, connaissant ses erreurs, de reconnaître la noblesse de son
âme. De l'aider à réaliser qu'elle peut dépasser ses erreurs. Si nous lui montrons la rose, elle fera la conquête des épines. Alors elle fleurira, et plus loin fleuriront trente, soixante, une centaine de plants comme celui qui lui a été donné.
Notre devoir en ce monde est d'aider les autres en leur montrant leurs roses et non leurs épines. Alors seulement nous
atteindrons l'amour que nous devrions ressentir pour chacun, alors seulement nous fleurirons dans notre propre jardin.
fleurirait bientôt et aussi les épines. Il pensa: "comment est-il possible qu'une fleur si magnifique provienne d'une plante chargée d'autant d'épines pointues? Attristé par cette pensée, il négligea de l'arroser et avant qu'elle ne fût prête à fleurir, elle mourut.
Il en est ainsi pour beaucoup. A l'intérieur de chaque âme il y a une rose. Les qualités divines plantées en nous à la
naissance grandissent parmi les épines de nos erreurs. Beaucoup d'entre nous se regardent eux-mêmes et voient seulement leurs épines, leurs défauts. Nous désespérons, en pensant peut-être que rien de bon ne peut sortir de nous. Nous négligeons d'arroser le bien qui est en nous, et finalement, il meurt. Nous ne réalisons jamais notre potentiel. Quelques personnes ne voient pas la rose à l'intérieur d'elles-mêmes, quelqu'un d'autre doit la leur montrer. Un des dons les plus extraordinaires qu'une personne puisse posséder est d'être capable de passer à travers les épines et de trouver la rose à l'intérieur des autres.
C'est la caractéristique de l'amour, de regarder une personne et, connaissant ses erreurs, de reconnaître la noblesse de son
âme. De l'aider à réaliser qu'elle peut dépasser ses erreurs. Si nous lui montrons la rose, elle fera la conquête des épines. Alors elle fleurira, et plus loin fleuriront trente, soixante, une centaine de plants comme celui qui lui a été donné.
Notre devoir en ce monde est d'aider les autres en leur montrant leurs roses et non leurs épines. Alors seulement nous
atteindrons l'amour que nous devrions ressentir pour chacun, alors seulement nous fleurirons dans notre propre jardin.
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
Les jours
Il y a dans chaque semaine deux jours pour lesquels on ne devrait pas se tracasser. Deux jours qui devraient être exempts
de la crainte et de l'appréhension! L'un de ces jours est hier. Avec ses erreurs et ses soucis, ses fautes et ses bévues. Ses maux et ses peines. Hier, s'échappe à jamais de nos mains. Tout l'or du monde ne peut faire revivre hier. Nous ne pouvons défaire un seul des actes posés. Nous ne pouvons retirer une seule des paroles prononcées. Hier n'est plus. L'autre jour qui ne devrait pas nous inquiéter est demain. Avec ses misères possibles, ses fardeaux. Ses larges espérances et ses pauvres accomplissements.
Demain est aussi hors de notre portée. Demain le soleil se lèvera dans toute sa splendeur, ou derrière un écran de nuages, mais
il se lèvera. Jusqu'à cet instant, nous n'avons pas de mise sur demain. Parce qu'il est encore à venir.
Il ne reste qu'un jour... aujourd'hui. Tout homme peut livrer les combats d'un seul jour. C'est seulement lorsque vous
et moi ajoutons les fardeaux de ces deux redoutables éternités, Hier et demain, que nous sommes vaincus! Ce ne sont pas les épreuves d'un seul jour qui rendent les hommes fous. C'est le remord ou la rancœur d'un incident qui est arrivé [b]hier[/b] et La crainte de ce que demain peut apporter.
Vivons donc un seul jour à la fois !
de la crainte et de l'appréhension! L'un de ces jours est hier. Avec ses erreurs et ses soucis, ses fautes et ses bévues. Ses maux et ses peines. Hier, s'échappe à jamais de nos mains. Tout l'or du monde ne peut faire revivre hier. Nous ne pouvons défaire un seul des actes posés. Nous ne pouvons retirer une seule des paroles prononcées. Hier n'est plus. L'autre jour qui ne devrait pas nous inquiéter est demain. Avec ses misères possibles, ses fardeaux. Ses larges espérances et ses pauvres accomplissements.
Demain est aussi hors de notre portée. Demain le soleil se lèvera dans toute sa splendeur, ou derrière un écran de nuages, mais
il se lèvera. Jusqu'à cet instant, nous n'avons pas de mise sur demain. Parce qu'il est encore à venir.
Il ne reste qu'un jour... aujourd'hui. Tout homme peut livrer les combats d'un seul jour. C'est seulement lorsque vous
et moi ajoutons les fardeaux de ces deux redoutables éternités, Hier et demain, que nous sommes vaincus! Ce ne sont pas les épreuves d'un seul jour qui rendent les hommes fous. C'est le remord ou la rancœur d'un incident qui est arrivé [b]hier[/b] et La crainte de ce que demain peut apporter.
Vivons donc un seul jour à la fois !
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
Re: LU POUR VOUS
[b]ECOUTEZ CE QUE JE NE DIS PAS... [/b]
Ne soyez pas trompé par mon visage parce que je porte mille masques
Et aucun n'est mon vrai moi
N'en soyez pas trompé, au nom de Dieu, je vous en prie.
Je vous donne l'impression d'être sûr de moi,
Plein de confiance et de tranquillité,
Que je n'ai besoin de personne: Ne me croyez pas.
Sous ce masque, il y a le vrai moi, confus, craintif, isolé.
C'est pour cela que je me crée un masque, pour me cacher,
Pour me protéger du regard qui voit.
Et pourtant ce regard est précisément mon salut.
A condition que je l'accepte, s'il contient de l'amour,
C'est la seule chose qui peut me libérer
Des murs de la prison que j'ai moi-même élevés
J'ai peur de ne valoir rien, de n'être bon à rien.
Et que vous le verrez et me rejetterez.
Alors commence la parade des masques.
Je bavarde avec vous,
Je vous dis tout ce qui n'est rien,
Et rien de ce qui m'est tout et qui pleure en moi.
S'il vous plaît, écoutez soigneusement et essayez d'entendre ce que je ne
dis pas.
J'ai vraiment envie d'être sincère, vrai, spontané, d'être moi-même.
Mais il faut que vous m'aidiez. Il faut que vous me tendiez la main.
Chaque fois que vous êtes bienveillant, doux et encourageant...
Chaque fois que vous vous efforcez de comprendre par véritable intérêt pour
moi,
Mon coeur a des ailes, des ailes très faibles, mais enfin des ailes.
Par votre sensitivité, votre sympathie, votre puissance de compréhension,
Vous seul pouvez me libérer de l'ombre de mon incertitude,
De ma prison solitaire.
Ce n'est pas facile pour vous,
Car plus vous m'approchez, plus je me défends.
Mais on me dit que l'amour est plus fort que les murs des prisons.
C'est en ceci qu'est mon espoir, mon seul espoir.
Essayez, je vous en prie, de faire tomber ces murs d'une main ferme
Mais douce, car un enfant est sensible.
Qui suis-je, vous demandez-vous?
Je suis quelqu'un que vous connaissez très bien...
Car je suis chaque homme, je suis chaque femme que vous rencontrez,
Et je suis aussi VOUS-MÊME…
Oum
Ne soyez pas trompé par mon visage parce que je porte mille masques
Et aucun n'est mon vrai moi
N'en soyez pas trompé, au nom de Dieu, je vous en prie.
Je vous donne l'impression d'être sûr de moi,
Plein de confiance et de tranquillité,
Que je n'ai besoin de personne: Ne me croyez pas.
Sous ce masque, il y a le vrai moi, confus, craintif, isolé.
C'est pour cela que je me crée un masque, pour me cacher,
Pour me protéger du regard qui voit.
Et pourtant ce regard est précisément mon salut.
A condition que je l'accepte, s'il contient de l'amour,
C'est la seule chose qui peut me libérer
Des murs de la prison que j'ai moi-même élevés
J'ai peur de ne valoir rien, de n'être bon à rien.
Et que vous le verrez et me rejetterez.
Alors commence la parade des masques.
Je bavarde avec vous,
Je vous dis tout ce qui n'est rien,
Et rien de ce qui m'est tout et qui pleure en moi.
S'il vous plaît, écoutez soigneusement et essayez d'entendre ce que je ne
dis pas.
J'ai vraiment envie d'être sincère, vrai, spontané, d'être moi-même.
Mais il faut que vous m'aidiez. Il faut que vous me tendiez la main.
Chaque fois que vous êtes bienveillant, doux et encourageant...
Chaque fois que vous vous efforcez de comprendre par véritable intérêt pour
moi,
Mon coeur a des ailes, des ailes très faibles, mais enfin des ailes.
Par votre sensitivité, votre sympathie, votre puissance de compréhension,
Vous seul pouvez me libérer de l'ombre de mon incertitude,
De ma prison solitaire.
Ce n'est pas facile pour vous,
Car plus vous m'approchez, plus je me défends.
Mais on me dit que l'amour est plus fort que les murs des prisons.
C'est en ceci qu'est mon espoir, mon seul espoir.
Essayez, je vous en prie, de faire tomber ces murs d'une main ferme
Mais douce, car un enfant est sensible.
Qui suis-je, vous demandez-vous?
Je suis quelqu'un que vous connaissez très bien...
Car je suis chaque homme, je suis chaque femme que vous rencontrez,
Et je suis aussi VOUS-MÊME…
Oum
Dernière édition par Oum le Jeu 10 Nov - 14:52, édité 1 fois
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
Re: LU POUR VOUS
Une réponse lucide à une question acide...
Oum
Il y a quelques jours, une affiche d'un Centre de Fitness, avec la photo d'une jeune fille spectaculaire, disait :
«CET ÉTÉ ... VEUX-TU ÊTRE SIRÈNE OU BALEINE ? »
Une femme d'âge moyen, dont les caractéristiques physiques ne sont pas connues, a répondu à la question publicitaire en ces termes :
Chers Messieurs,
Les baleines sont toujours entourées d'amis (dauphins, lions marins, humains curieux), elles ont des baleineaux très câlins qu'elles allaitent tendrement. Elles s'amusent comme des folles avec les dauphins et s'empiffrent de crevettes grises. Elles jouent et nagent en sillonnant les mers, en découvrant des lieux aussi admirables que la Patagonie, la mer de Barents ou les récifs de Corail de Polynésie. Les baleines chantent très bien et leur voix ont même été enregistrées, sur CD. Elles sont impressionnantes et n'ont d'autres prédateurs que l'homme. Elles sont aimées, défendues et admirées par presque tout le monde.
Les sirènes, elles, n'existent pas ! Et, si elles existaient, elles feraient la file dans les consultations des psychanalystes argentins, parce qu'elles auraient un grave problème de personnalité: « femme ou poisson ? ». Elles n'ont pas de vie sexuelle, et, selon la légende, elles tuent les hommes qui s'approchent d'elles. Ils feraient comment d'ailleurs ? Donc, elles n'ont pas d'enfants non plus... Elles sont jolies, c'est vrai, mais isolées et tristes...
En outre, qui voudrait s'approcher d'une fille qui sent le poisson ?
Moi c'est clair, je veux être une baleine !
PS :À cette époque où les médias nous mettent dans la tête l'idée que seulement celles qui sont minces, sont belles, je préfère profiter d'une glace avec mes enfants, d'un bon dîner avec mon homme, d'un café et de gâteaux avec mes amis. Avec le temps, nous gagnons du poids parce qu'en accumulant tant d'informations dans la tête, quand il n'y a plus d'autre emplacement, elles se redistribuent dans le reste du corps, donc nous ne sommes pas grosses, nous sommes énormément cultivées. A partir d'aujourd'hui, quand je verrai mes f… dans un miroir je penserai : mon Dieu, que je suis intelligente !
Lu pour vous«CET ÉTÉ ... VEUX-TU ÊTRE SIRÈNE OU BALEINE ? »
Une femme d'âge moyen, dont les caractéristiques physiques ne sont pas connues, a répondu à la question publicitaire en ces termes :
Chers Messieurs,
Les baleines sont toujours entourées d'amis (dauphins, lions marins, humains curieux), elles ont des baleineaux très câlins qu'elles allaitent tendrement. Elles s'amusent comme des folles avec les dauphins et s'empiffrent de crevettes grises. Elles jouent et nagent en sillonnant les mers, en découvrant des lieux aussi admirables que la Patagonie, la mer de Barents ou les récifs de Corail de Polynésie. Les baleines chantent très bien et leur voix ont même été enregistrées, sur CD. Elles sont impressionnantes et n'ont d'autres prédateurs que l'homme. Elles sont aimées, défendues et admirées par presque tout le monde.
Les sirènes, elles, n'existent pas ! Et, si elles existaient, elles feraient la file dans les consultations des psychanalystes argentins, parce qu'elles auraient un grave problème de personnalité: « femme ou poisson ? ». Elles n'ont pas de vie sexuelle, et, selon la légende, elles tuent les hommes qui s'approchent d'elles. Ils feraient comment d'ailleurs ? Donc, elles n'ont pas d'enfants non plus... Elles sont jolies, c'est vrai, mais isolées et tristes...
En outre, qui voudrait s'approcher d'une fille qui sent le poisson ?
Moi c'est clair, je veux être une baleine !
PS :À cette époque où les médias nous mettent dans la tête l'idée que seulement celles qui sont minces, sont belles, je préfère profiter d'une glace avec mes enfants, d'un bon dîner avec mon homme, d'un café et de gâteaux avec mes amis. Avec le temps, nous gagnons du poids parce qu'en accumulant tant d'informations dans la tête, quand il n'y a plus d'autre emplacement, elles se redistribuent dans le reste du corps, donc nous ne sommes pas grosses, nous sommes énormément cultivées. A partir d'aujourd'hui, quand je verrai mes f… dans un miroir je penserai : mon Dieu, que je suis intelligente !
Oum
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
Fenêtre : Quand Ecrire c’est Faire…
Qu’est-ce qu’écrire? Pourquoi écrit-on? Pour qui écrit-on? Nombreuses sont les questions relatives à la question de l’écriture et nombreux sont les spécialistes qui ont essayé, chacun selon ses convictions, d’y apporter leurs éléments de réponses. Littéraire, philosophique ou essayistique, l’écriture définit une aventure passionnelle et amoureuse entre le sujet qui écrit et le monde décrit. Elle excède le simple geste de tracer des signes à celui de justifier l’existence. L’écriture est donc une raison d’être, une preuve de vouloir être. Car, après tout, pourquoi écrit-on ? Qu’est-ce qu’écrire sinon donner sens à son existence ? L’écriture retrace le cheminement d’une quête inlassable d’un Graal perdu dans les labyrinthes des interrogations et du monde : quel est le sens de la vie ? Tout porte à croire que l’écriture en tant que pratique artistique et esthétique est avant tout une opération destinée à purifier le sujet de la lourdeur de la question et de l’interrogation. Elle lui rend possible cette aventure d’être qui est la sienne propre ; elle le rend capable de supporter sa condition humaine tout en essayant de la parfaire ; elle le guide spirituellement à se rencontrer
comme essence tout en rencontrant cet autre qui l’habite et qui n’est autre que lui-même. L’écriture est un acte qui consiste à meubler le vide, à vaincre l’absence et à programmer le processus de la signification. Synonyme du plein, l’écriture est pour ainsi dire le contraire du néant. Elle a pour projet la restructuration de l’existence humaine en ceci qu’elle permet et, par là même, promet au sujet écrivant de vivre doublement : créer des situations et fuir sa condition. En effet, lorsqu’il écrit, l’auteur entre dans un univers magique, autre, fantasmagorique, plein de secrets et d’imprévus. Il s’agit d’un univers métaphorique qui lui permet de rendre compatible son rapport d’incompatibilité vis-à-vis de l’épreuve d’être. L’écriture est donc un soulagement qui aide le sujet à éteindre les braises du mystère d’être. L’écriture revêt ici la forme d’une pratique amoureuse qui scrute le bruissement de l’existence, qui sonde les secrets des lettres et des mots employés, qui écoute la vibration des phrases et des images poétiques choisies, qui libère le corps de son ligotage imposé. Cruelle ou tendre, profane ou sacrée, l’écriture est une symphonie qui accompagne la composition de l’Odyssée d’être. Elle est, mathématiquement parlant, la somme de la joie et de la douleur, le bien-être et le mal-être, l’espoir et le désespoir. Écrire c’est essayer de trouver un équilibre entre l’être et le non être, entre l’âme et le corps, entre le poétique et le technique. Ecrire c’est aussi oublier, effacer de la mémoire, suturer les lèvres de la plaie saignante, sortir de la nostalgie et inhumer la trace de ce qui fut. Telle demeure la force de la littérature qui aide à surpasser l’expérience de l’affliction humaine et à
dessiner les contours d’une expérience d’espoir. Dans La Part manquante,
l’écrivain français Christian Bobin écrit ceci : « Ce n’est pas pour devenir écrivain qu’on écrit. C’est pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout amour. » L’amour que cherche l’écrivain à rejoindre s’avère être son devenir/avenir occulté dans les horizons de l’abscons et de l’inconnu.
Il est question ici de la part obscure de l’expérience d’écrire qui fait, étonnamment, de l’amour son point de départ certain et son point d’arriver
incertain. L’écriture est, par conséquent, une nostalgie à venir, c'est-à-dire
un exercice par lequel l’écrivain projette l’avenir de l’être et du monde sans
pour autant pouvoir parvenir à sa concrétisation. L’écriture est, somme toute,
une opération permettant à l’écrivain de vaincre la peur et la mort comme
signes de l’amphibologique, et de faire triompher l’assurance et la vie comme
signes de conviction. L’écriture comme rhapsodie a une ombre : la solitude. Concrètement, l’écriture littéraire, philosophique ou essayistique ne peut se faire que dans la solitude. C’est là sa nécessité, sa vitalité, sa chose à elle, sa matière et sa devise qui la distinguent de toutes les autres formes d’écriture. Ecrire c’est être en compagnie de soi, rien que soi, ce réservoir d’énergie imaginative, cet autre qui n’est pas autre, cet inconnu qui n’est pas étranger, cette ombre qui forge le style, la trace, la marque et l’empreinte authentique d’un écrivain, cette ombre d’amour qui se nourrit des ruines des palimpsestes de la mémoire. Ecrire est révélateur de l’être…
Atmane Bissani, Source : libe.macomme essence tout en rencontrant cet autre qui l’habite et qui n’est autre que lui-même. L’écriture est un acte qui consiste à meubler le vide, à vaincre l’absence et à programmer le processus de la signification. Synonyme du plein, l’écriture est pour ainsi dire le contraire du néant. Elle a pour projet la restructuration de l’existence humaine en ceci qu’elle permet et, par là même, promet au sujet écrivant de vivre doublement : créer des situations et fuir sa condition. En effet, lorsqu’il écrit, l’auteur entre dans un univers magique, autre, fantasmagorique, plein de secrets et d’imprévus. Il s’agit d’un univers métaphorique qui lui permet de rendre compatible son rapport d’incompatibilité vis-à-vis de l’épreuve d’être. L’écriture est donc un soulagement qui aide le sujet à éteindre les braises du mystère d’être. L’écriture revêt ici la forme d’une pratique amoureuse qui scrute le bruissement de l’existence, qui sonde les secrets des lettres et des mots employés, qui écoute la vibration des phrases et des images poétiques choisies, qui libère le corps de son ligotage imposé. Cruelle ou tendre, profane ou sacrée, l’écriture est une symphonie qui accompagne la composition de l’Odyssée d’être. Elle est, mathématiquement parlant, la somme de la joie et de la douleur, le bien-être et le mal-être, l’espoir et le désespoir. Écrire c’est essayer de trouver un équilibre entre l’être et le non être, entre l’âme et le corps, entre le poétique et le technique. Ecrire c’est aussi oublier, effacer de la mémoire, suturer les lèvres de la plaie saignante, sortir de la nostalgie et inhumer la trace de ce qui fut. Telle demeure la force de la littérature qui aide à surpasser l’expérience de l’affliction humaine et à
dessiner les contours d’une expérience d’espoir. Dans La Part manquante,
l’écrivain français Christian Bobin écrit ceci : « Ce n’est pas pour devenir écrivain qu’on écrit. C’est pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout amour. » L’amour que cherche l’écrivain à rejoindre s’avère être son devenir/avenir occulté dans les horizons de l’abscons et de l’inconnu.
Il est question ici de la part obscure de l’expérience d’écrire qui fait, étonnamment, de l’amour son point de départ certain et son point d’arriver
incertain. L’écriture est, par conséquent, une nostalgie à venir, c'est-à-dire
un exercice par lequel l’écrivain projette l’avenir de l’être et du monde sans
pour autant pouvoir parvenir à sa concrétisation. L’écriture est, somme toute,
une opération permettant à l’écrivain de vaincre la peur et la mort comme
signes de l’amphibologique, et de faire triompher l’assurance et la vie comme
signes de conviction. L’écriture comme rhapsodie a une ombre : la solitude. Concrètement, l’écriture littéraire, philosophique ou essayistique ne peut se faire que dans la solitude. C’est là sa nécessité, sa vitalité, sa chose à elle, sa matière et sa devise qui la distinguent de toutes les autres formes d’écriture. Ecrire c’est être en compagnie de soi, rien que soi, ce réservoir d’énergie imaginative, cet autre qui n’est pas autre, cet inconnu qui n’est pas étranger, cette ombre qui forge le style, la trace, la marque et l’empreinte authentique d’un écrivain, cette ombre d’amour qui se nourrit des ruines des palimpsestes de la mémoire. Ecrire est révélateur de l’être…
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
Hikayat el ghorba
Des pensés qui traversent les routes du temps et s’accrochent aux arbres inanimés pour que le vent de la tempête venant du sud ne les éloigne pas plus qu’elles ne le sont déjà. La saison de migration vers le nord a épuisé le corps de cette terre fragile qui ne cesse de faire le deuil de ses enfants que les marchands de sables ont kidnappés une nuit d’hiver, les arrachant des bras de leurs collines, où ils étaient souverains. Pour les vendre dans les obscurités des terres du nord, les obligeant à mendier un semblant d’existence dans une terre manquant de chaleur et de soleil éclairant leurs rêves.
Les terres du nord dont la solitude est décelée derrière la densité du brouillard qui emprisonne ces âmes bohèmes, abandonnées par l’espoir et harcelées par la tombe d’un exil assassin.
Cette terre dont les adieux ont épuisé le corps, et dont la solitude a brisé l’existence. Dont les yeux sont devenus secs à force de pleurer le souvenir d’un enfant qui l’a quitté sans certitude d’un retour possible un jour. Une terre dont le cœur mourant danse sur les notes des chants tristes d’un oiseau qui se donnait au rituel annonçant l’approche d’un autre moment d’adieu et le périple d’une autre errance interminable.
Des souvenirs qui disparaissent avec le vent qui traverse les collines de cette terre, les emportant avec lui dans les obscurités d’un passé qui se donne la joie d’enterrer les êtres et leurs mémoires. Des noms et des visages qui sont obligés de parcourir les routes d’un destin de néant. Que la cruauté d’une existence pesante ne cesse de sacrifier en hommage à l’illusion d’un semblant de délivrance qui ne viendra jamais.
Des abondons qui se multiplient et des blessures qui s’ouvrent sans jamais se refermer. Où un enfant, qui crie le nom d’un père qui n’existe que dans son imaginaire, passant sa vie dans l’attente de ce père. Ou à défaut, l’heure du départ pour rejoindre le souvenir des autres dans les horizons de l’oubli. Laissant cette pauvre terre noyée dans ses larmes, essayant de s’accrocher à l’espoir d’un lendemain de retrouvailles, qui n’arrivera peut être jamais.
Une terre qui a pris cet enfant dans ses bras le premier jour de sa venue dans ce monde. Cette même terre qu’il l’a vu grandir, lui apprenant à sourire et à rêver. Cette même terre a été quittée par cet enfant, devenant adulte, un matin d’hiver sans même la regarder dans ses yeux pleins de larmes et d’abandon. Cette terre dont les appels et les gémissements de douleurs nous atteignent malgré les distances et les illusions de l’exil.
Cette terre à qui nos cœurs ne cessent de répéter pardon de t’avoir abandonné un jour où nous avons perdu notre raison de vivre entre tes bras. Un jour où le monde se satisfaisait à lui-même, nous obligeant à aller nous chercher une autre vie ailleurs, et surtout espérer retrouver de l’espoir. Ce sentiment qui a déserté nos vies depuis la nuit des temps. La cruauté du temps et des gens nous ont séparés, mais sache que notre amour pour toi est intemporel.
Hassan Oumada
Yabiladi.com
Les terres du nord dont la solitude est décelée derrière la densité du brouillard qui emprisonne ces âmes bohèmes, abandonnées par l’espoir et harcelées par la tombe d’un exil assassin.
Cette terre dont les adieux ont épuisé le corps, et dont la solitude a brisé l’existence. Dont les yeux sont devenus secs à force de pleurer le souvenir d’un enfant qui l’a quitté sans certitude d’un retour possible un jour. Une terre dont le cœur mourant danse sur les notes des chants tristes d’un oiseau qui se donnait au rituel annonçant l’approche d’un autre moment d’adieu et le périple d’une autre errance interminable.
Des souvenirs qui disparaissent avec le vent qui traverse les collines de cette terre, les emportant avec lui dans les obscurités d’un passé qui se donne la joie d’enterrer les êtres et leurs mémoires. Des noms et des visages qui sont obligés de parcourir les routes d’un destin de néant. Que la cruauté d’une existence pesante ne cesse de sacrifier en hommage à l’illusion d’un semblant de délivrance qui ne viendra jamais.
Des abondons qui se multiplient et des blessures qui s’ouvrent sans jamais se refermer. Où un enfant, qui crie le nom d’un père qui n’existe que dans son imaginaire, passant sa vie dans l’attente de ce père. Ou à défaut, l’heure du départ pour rejoindre le souvenir des autres dans les horizons de l’oubli. Laissant cette pauvre terre noyée dans ses larmes, essayant de s’accrocher à l’espoir d’un lendemain de retrouvailles, qui n’arrivera peut être jamais.
Une terre qui a pris cet enfant dans ses bras le premier jour de sa venue dans ce monde. Cette même terre qu’il l’a vu grandir, lui apprenant à sourire et à rêver. Cette même terre a été quittée par cet enfant, devenant adulte, un matin d’hiver sans même la regarder dans ses yeux pleins de larmes et d’abandon. Cette terre dont les appels et les gémissements de douleurs nous atteignent malgré les distances et les illusions de l’exil.
Cette terre à qui nos cœurs ne cessent de répéter pardon de t’avoir abandonné un jour où nous avons perdu notre raison de vivre entre tes bras. Un jour où le monde se satisfaisait à lui-même, nous obligeant à aller nous chercher une autre vie ailleurs, et surtout espérer retrouver de l’espoir. Ce sentiment qui a déserté nos vies depuis la nuit des temps. La cruauté du temps et des gens nous ont séparés, mais sache que notre amour pour toi est intemporel.
Hassan Oumada
Yabiladi.com
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
Re: LU POUR VOUS
La justice démocratique.
Salut à tous
Pour Mr Saadaoui d’Agadir.
Quant on traite les hommes à pied d’égalité, on devient dictateur. Le patron du FMI d’après vous doit être traité comme chez nous au Maroc, parce qu’il est un homme influent dans le monde financier. Soyons juste avec nous même et ne condamnons pas les autres parce qu’ils ont appliqué la justice et la loi américaine. Que dirons de nous les autres s’ils sont au courant de ce qui trame chez nous comme abus de pouvoirs, d’immunité, de Flan, d’Old Flan et j’en passe qui font des ravages dans les caisses de l’état et qui font pire que DSK dans le harcèlement sexuel qui s’exerce sur les employées les secrétaires de directions et de leur subordonnées.(car elles se taisent) pour ne pas être licenciées pour faute graves).je peux vous assurer que si nos femmes marocaines parlaient de tout ce qui subissent et qu’on les écoutent à pied d’égalité , la moitié de nos supérieurs seront on prison pour longtemps.
Salut à tous
Pour Mr Saadaoui d’Agadir.
Quant on traite les hommes à pied d’égalité, on devient dictateur. Le patron du FMI d’après vous doit être traité comme chez nous au Maroc, parce qu’il est un homme influent dans le monde financier. Soyons juste avec nous même et ne condamnons pas les autres parce qu’ils ont appliqué la justice et la loi américaine. Que dirons de nous les autres s’ils sont au courant de ce qui trame chez nous comme abus de pouvoirs, d’immunité, de Flan, d’Old Flan et j’en passe qui font des ravages dans les caisses de l’état et qui font pire que DSK dans le harcèlement sexuel qui s’exerce sur les employées les secrétaires de directions et de leur subordonnées.(car elles se taisent) pour ne pas être licenciées pour faute graves).je peux vous assurer que si nos femmes marocaines parlaient de tout ce qui subissent et qu’on les écoutent à pied d’égalité , la moitié de nos supérieurs seront on prison pour longtemps.
Re: LU POUR VOUS
Justice ou dictature ?
Les images de DSK à la télé, ça c’est l’Amérique. Un pays où l’on est tenu de raser les murs, de passer incognito, de garder son bonjour car personne n’en a besoin, de ne pas éternuer à côté de votre voisin sinon il vous colle un procès pour lui avoir transmis la grippe, de ne pas regarder une femme avec insistance sinon vous serez accusé de
viol, de ne pas embrasser votre fille sinon c’est un harcèlement sexuel… La justice aux Etats-Unis est certes indépendante, égale pour tous, mais c’est une machine faite pour broyer ses citoyens et les hommes en général, prête à les ridiculiser, à les livrer en pâture aux médias et à la société. Bref, un système érigé en dictature, pire que toutes les dictatures du monde. L’affaire DSK nous a bien montré que la justice américaine n’a rien à voir avec celle qu’on voit triompher dans les films hollywoodiens, où on voit les innocents confirmés dans leur innocence et les coupables condamnés. Non, la justice aux Etats-Unis, c’est vous exhiber comme un trophée d’abord, vous mettre en prison, on discute ensuite. Il suffit pour cela que votre pire ennemi, ou un illustre inconnu, déclare à la police que vous lui avez écrasé le pied en marchant.
Guilty or not guilty ? Tout le système est basé sur cette question, plus existentielle encore que le to be or not to be. Le pire, c’est que le droit à la parole vous est confisqué, si vous l’ouvrez, tout ce que vous pourriez dire sera retenu contre vous. On connaît la formule. A partir du moment où on vous met les menottes, on l’aura compris, c’est foutu. Si pour vous demander votre permis de conduire, un policier commence par vous braquer, dans quel monde sommes-nous ? Je suis sûr que DSK doit maintenant comprendre ce qui arrive aux détenus de Guantanamo.
Mohamed Saadaoui, Agadir.
Les images de DSK à la télé, ça c’est l’Amérique. Un pays où l’on est tenu de raser les murs, de passer incognito, de garder son bonjour car personne n’en a besoin, de ne pas éternuer à côté de votre voisin sinon il vous colle un procès pour lui avoir transmis la grippe, de ne pas regarder une femme avec insistance sinon vous serez accusé de
viol, de ne pas embrasser votre fille sinon c’est un harcèlement sexuel… La justice aux Etats-Unis est certes indépendante, égale pour tous, mais c’est une machine faite pour broyer ses citoyens et les hommes en général, prête à les ridiculiser, à les livrer en pâture aux médias et à la société. Bref, un système érigé en dictature, pire que toutes les dictatures du monde. L’affaire DSK nous a bien montré que la justice américaine n’a rien à voir avec celle qu’on voit triompher dans les films hollywoodiens, où on voit les innocents confirmés dans leur innocence et les coupables condamnés. Non, la justice aux Etats-Unis, c’est vous exhiber comme un trophée d’abord, vous mettre en prison, on discute ensuite. Il suffit pour cela que votre pire ennemi, ou un illustre inconnu, déclare à la police que vous lui avez écrasé le pied en marchant.
Guilty or not guilty ? Tout le système est basé sur cette question, plus existentielle encore que le to be or not to be. Le pire, c’est que le droit à la parole vous est confisqué, si vous l’ouvrez, tout ce que vous pourriez dire sera retenu contre vous. On connaît la formule. A partir du moment où on vous met les menottes, on l’aura compris, c’est foutu. Si pour vous demander votre permis de conduire, un policier commence par vous braquer, dans quel monde sommes-nous ? Je suis sûr que DSK doit maintenant comprendre ce qui arrive aux détenus de Guantanamo.
Mohamed Saadaoui, Agadir.
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
LU POUR VOUS
Le blues du dictateur
Hier encore, mes portraits et statues trônaient aux coins de toutes les rues. Ils veillaient sur vous et égayaient vos tristes vies. J’étais la muse des poètes, la mélodie des chanteurs et le guide suprême. L’Occident m’accueillait avec les honneurs et ses dirigeants étaient honorés par mes invitations. Les banques étrangères se disputaient pour accueillir mon argent sans se soucier de l’origine de mes milliards. Les ministres, les généraux et les imams louaient mon courage, ma bonté, ma générosité, ma justice, mon intelligence… A chacun de mes déplacements, les gens du peuple se bousculaient pour me voir, se battaient pour me toucher et jamais personne ne m’a manifesté le moindre grief. Vous m’avez sacralisé et je vous ai crus. Aujourd’hui, tout le monde a retourné sa veste. On me traite de dictateur, de sanguinaire, de despote et de corrompu.
Tout le monde veut me voir cloué au pilori. Ô peuple, ô traître ! N’est-ce pas toi qui m’as mis sur un piédestal ? Et vous, mes fourbes conseillers, mes déloyaux généraux et mes perfides ministres, n’ai-je pas fait que suivre vos conseils ? Pourquoi avoir attendu que je sois un vieil homme en fin de vie pour me sortir de ma bulle ? Vous qui hier m'acclamiez et aujourd'hui me conspuez, sachez que je ne suis que l’émanation de vos aspirations. Je suis à votre image. Même après ma mort, je continuerai à hanter vos piètres existences, car j’étais créé par vous et je suis en vous. Et pour espérer échapper à mon spectre, il vous faudra d’abord combattre la part d’hypocrisie et de servilité qui est en vous.
Zitouni Imounachen, Casablanca.
Source : telquel
Hier encore, mes portraits et statues trônaient aux coins de toutes les rues. Ils veillaient sur vous et égayaient vos tristes vies. J’étais la muse des poètes, la mélodie des chanteurs et le guide suprême. L’Occident m’accueillait avec les honneurs et ses dirigeants étaient honorés par mes invitations. Les banques étrangères se disputaient pour accueillir mon argent sans se soucier de l’origine de mes milliards. Les ministres, les généraux et les imams louaient mon courage, ma bonté, ma générosité, ma justice, mon intelligence… A chacun de mes déplacements, les gens du peuple se bousculaient pour me voir, se battaient pour me toucher et jamais personne ne m’a manifesté le moindre grief. Vous m’avez sacralisé et je vous ai crus. Aujourd’hui, tout le monde a retourné sa veste. On me traite de dictateur, de sanguinaire, de despote et de corrompu.
Tout le monde veut me voir cloué au pilori. Ô peuple, ô traître ! N’est-ce pas toi qui m’as mis sur un piédestal ? Et vous, mes fourbes conseillers, mes déloyaux généraux et mes perfides ministres, n’ai-je pas fait que suivre vos conseils ? Pourquoi avoir attendu que je sois un vieil homme en fin de vie pour me sortir de ma bulle ? Vous qui hier m'acclamiez et aujourd'hui me conspuez, sachez que je ne suis que l’émanation de vos aspirations. Je suis à votre image. Même après ma mort, je continuerai à hanter vos piètres existences, car j’étais créé par vous et je suis en vous. Et pour espérer échapper à mon spectre, il vous faudra d’abord combattre la part d’hypocrisie et de servilité qui est en vous.
Zitouni Imounachen, Casablanca.
Source : telquel
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
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