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Les Régragas sous le protectorat colonial

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Les Régragas sous le protectorat colonial Empty Les Régragas sous le protectorat colonial

Message  Ibrahim Sam 26 Mar - 18:39


Les Régragas sous le protectorat colonial

Et la suspension du Daour


J’ai beau cherché dans des livres, des écrits et ailleurs dans l’histoire sur les Régragas en période coloniale sur le comportement du colonialisme vis à avis de notre confrérie des régragas. Malheureusement mes recherches sont restées vaines et inassouvies, alors je me suis basé sur ma mémoire d’enfant et du vécu en tant que fils de la fiancée des Régragas à cette époque pour vous raconter en exclusivité sur ces pages ce qui suit. En effet vers l’âge de 7 ans ou 8 ans ce qui correspond aux années 53 ou 54 je me rappelle un jour feu mon père est rentré furieux à la maison car il avait reçu la mauvaise nouvelle que le Daour est suspendu.
En servant le tagine à table , le père n’avait pas d’appétit et il lança à ma belle mère : « Régragas Lahrarar ne laisseront pas les colons faire , et ils ne peuvent pas nous empêcher de ce rituel sacré que nous avons hérité de loin » .Une semaine après la fiancée des Régragas s’habillas de ces belles vêtements (Frajiya,Caftan en Mlef,Djellaba en Sousdi et Selham en laine) et alla joindre à Akermoud son compagnon de route un brave homme nommé Abdellah Ould Lagdaa qui ne reculait devant rien lui aussi pour un périple voyage à Safi afin de rencontrer le Caïd Tahar Ouassou. Effectivement la rencontre de Safi a apporté ses fruits malgré de rudes pourparlers et négociations après consultation des hautes instances le Caïd se plia et donna satisfaction aux deux représentants des Régragas .La nouvelle de la reprise du Daour était très bien accueillie
En ville et dans toute la région celle des Chiadmas,Hahas et même Abda sous les youyous « Zgharides » A retenir qu’en cette époque toutes les festivités étaient suspendues par le colonialisme afin d’interdire les attroupements de gens car ce genre de choses fait l’union du peuple qui est resté dévoué et attaché à son Roi et fait peur aux colons, alors ils faisaient tout pour limiter les risques du soulèvement et du danger qui les guettaient à chaque moment. Je mémorise encore cette reprise du Daouar qui est une fête pour nous tous petits et grands, les préparatifs battaient leur plein pour accueillir la rentrée victorieuse des Régragas à Mogador. De son coté la fiancée des régragas prend tous ses dispositions pour être au rendez vous de ce grand jour en réservant la jument blanche qui appartenait au premier entrepreneur dans la ville (le père du fameux et mythique mami), la faire baigner à oued ksob , la soigner au mieux pour être belle pour le jeudi. Quant à la fiancée qui n’est autre que Lhachmi Karmoudi Zeroual il préparait ses beaux vêtements traditionnelles pour bien se distinguer du reste. Hélas à nos jours on constate une dégradation frappante de cette « Hiba » des Régragas qu’il faut revoir pour la bien préserver et lui donner une grande importance.
Pour conclure ces lignes de mes mémoires d’enfance je vous cite quelques mots que récitait la Taifa en rendant visite à une Zaouia de sidi Aissa juste à coté d'Akermoud ou les gens de la Khaima les attendaient et qui sont restés gravés.

Ho ! Gens bien bénis
Nous sommes venus vers vous
Nous implorons Dieu et son prophète
De nous arroser de votre bassin.




Ibrahim
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