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Un Centre d'Art Contemporain pour Essaouira
essaouira-scala الصويرة سقالة :: ESSAOUIRA D'AUJOURD'HUI *** الصويرة اليوم :: Activités Culturelles et Artistiques * أنشطـــــــــــة ثقافيـــــــــــة وفنيـــــــــــة
Page 1 sur 1
Un Centre d'Art Contemporain pour Essaouira
Située à 40 km de la
ville des Alizés, précisément dans la région de l'Ifitry, le Centre d'art
contemporain d'Essaouira se veut avant tout un lieu de promotion de l'art dans
le sens le plus large. En effet, dès la première semaine de janvier, de
nombreux artistes marocains et étrangers s'y succèderont afin de participer à
des ateliers de peinture, de gravure, de sérigraphie et de céramique. Mais
c'est au mois d'avril que le Centre ouvrira ses portes au public.
Dans ce lieu unique, les
visiteurs pourront avoir une vision très complète de la production artistique
marocaine actuelle au travers de la collection permanente du Centre, qui
rassemble les œuvres des artistes plasticiens les plus marquants d'aujourd'hui,
soit quelque 100 artistes, toutes générations confondues.
Plusieurs pièces ont été réalisées in situ. Parmi celles-ci, on compte des
pièces monumentales intégrées au bâtiment, ainsi que dans les jardins. Des
expositions temporaires seront ensuite programmées tout au long de l'année avec
l'organisation d'autres événements culturels (concerts, présentation de livres,
déclamation de poésie, diffusion de vidéos,...).
Face à l'Océan et à une
nature encore vierge, le Centre d'art contemporain d'Essaouira a été conçu
comme un lieu actif de partage, d'échange et de transmission de la culture au
sens le plus large.
Dans ce sens, la ville
des remparts verra sa notoriété de cité des arts enrichie, par ce nouveau
centre. Il faut dire qu'en ce XXIe siècle, nous sommes face à une vie artistique
marocaine qui connaît un essor certain. Le marché de l'art en fait partie. Il
se renforce de plus en plus grâce à des artistes aux créations plus que
prometteuses.
Néanmoins, ces dernières restent cantonnées à des cercles privés et des
collectionneurs qui sont au courant de ce qui se passe du côté de la scène
artistique marocaine. Au-delà de ces cercles fermés, toute visibilité des
artistes était quasi-inexistante, l'amateurisme et la spontanéité l'emportaient
sur une conception professionnelle dans ce domaine. Ce n'est que dernièrement
qu'un mouvement de structuration se dessine dans ce sens, pour intégrer l'art
marocain dans un réseau composé d'institutions spécialisées. Médias, galeries,
maisons de ventes aux enchères, fondations… autant d'acteurs susceptibles de
pourvoir un public amateur mais éclairé à la recherche de l'unique en matière
de création originale et par des artistes marocains. L'ouverture de ce premier
centre d'art contemporain dans la ville d'Essaouira vient donc apporter sa
pierre à l'édifice de la diffusion artistique au Maroc. Ce dernier aura à coup
sûr une portée tant sur les pratiques artistiques elles-mêmes que sur les
activités sociales, commerciales et culturelles qui graviteront autour de
lui.
«Mogador»,
la ville des rencontres…
Multiculturelle et artistique, c'est comme cela qu'on peut
qualifier la ville d'Essaouira. Riche de son histoire marquée par un fort
éclectisme culturel et religieux, cette ville blanche sur fond bleu s'est
toujours distinguée par son savoir-vivre bohémien jalonné par des valeurs
spirituelles. A ce titre, la tolérance est un mot qui revient souvent lorsqu'on
parle d'Essaouira, puisque sur ses terres se sont succédé chrétiens, juifs et
musulmans. Tout commence dans les années 50 avec Boujemâa Lakhdar, très
fortement inspiré des arts et des traditions populaires marocaines. Son
authentique créativité a fait de lui un pionnier dans le domaine de l'art
souiri.
Mais également l'un des premiers à avoir fait entrer la notion d'art dans les
mœurs de cette ville aux multiples visages. De plus, la ville compte de très
nombreux artistes. Fortes de ce succès, les galeries ont poussé comme des
champignons et il faut faire le tri entre celles qui proposent réellement une
vue artistique et culturelle de la ville et du pays et celles qui n'ont comme
seul but que de vendre des produits souvent bas de gamme.
Source : daleel.ma, Afaf Sakhi
ville des Alizés, précisément dans la région de l'Ifitry, le Centre d'art
contemporain d'Essaouira se veut avant tout un lieu de promotion de l'art dans
le sens le plus large. En effet, dès la première semaine de janvier, de
nombreux artistes marocains et étrangers s'y succèderont afin de participer à
des ateliers de peinture, de gravure, de sérigraphie et de céramique. Mais
c'est au mois d'avril que le Centre ouvrira ses portes au public.
Dans ce lieu unique, les
visiteurs pourront avoir une vision très complète de la production artistique
marocaine actuelle au travers de la collection permanente du Centre, qui
rassemble les œuvres des artistes plasticiens les plus marquants d'aujourd'hui,
soit quelque 100 artistes, toutes générations confondues.
Plusieurs pièces ont été réalisées in situ. Parmi celles-ci, on compte des
pièces monumentales intégrées au bâtiment, ainsi que dans les jardins. Des
expositions temporaires seront ensuite programmées tout au long de l'année avec
l'organisation d'autres événements culturels (concerts, présentation de livres,
déclamation de poésie, diffusion de vidéos,...).
Face à l'Océan et à une
nature encore vierge, le Centre d'art contemporain d'Essaouira a été conçu
comme un lieu actif de partage, d'échange et de transmission de la culture au
sens le plus large.
Dans ce sens, la ville
des remparts verra sa notoriété de cité des arts enrichie, par ce nouveau
centre. Il faut dire qu'en ce XXIe siècle, nous sommes face à une vie artistique
marocaine qui connaît un essor certain. Le marché de l'art en fait partie. Il
se renforce de plus en plus grâce à des artistes aux créations plus que
prometteuses.
Néanmoins, ces dernières restent cantonnées à des cercles privés et des
collectionneurs qui sont au courant de ce qui se passe du côté de la scène
artistique marocaine. Au-delà de ces cercles fermés, toute visibilité des
artistes était quasi-inexistante, l'amateurisme et la spontanéité l'emportaient
sur une conception professionnelle dans ce domaine. Ce n'est que dernièrement
qu'un mouvement de structuration se dessine dans ce sens, pour intégrer l'art
marocain dans un réseau composé d'institutions spécialisées. Médias, galeries,
maisons de ventes aux enchères, fondations… autant d'acteurs susceptibles de
pourvoir un public amateur mais éclairé à la recherche de l'unique en matière
de création originale et par des artistes marocains. L'ouverture de ce premier
centre d'art contemporain dans la ville d'Essaouira vient donc apporter sa
pierre à l'édifice de la diffusion artistique au Maroc. Ce dernier aura à coup
sûr une portée tant sur les pratiques artistiques elles-mêmes que sur les
activités sociales, commerciales et culturelles qui graviteront autour de
lui.
«Mogador»,
la ville des rencontres…
Multiculturelle et artistique, c'est comme cela qu'on peut
qualifier la ville d'Essaouira. Riche de son histoire marquée par un fort
éclectisme culturel et religieux, cette ville blanche sur fond bleu s'est
toujours distinguée par son savoir-vivre bohémien jalonné par des valeurs
spirituelles. A ce titre, la tolérance est un mot qui revient souvent lorsqu'on
parle d'Essaouira, puisque sur ses terres se sont succédé chrétiens, juifs et
musulmans. Tout commence dans les années 50 avec Boujemâa Lakhdar, très
fortement inspiré des arts et des traditions populaires marocaines. Son
authentique créativité a fait de lui un pionnier dans le domaine de l'art
souiri.
Mais également l'un des premiers à avoir fait entrer la notion d'art dans les
mœurs de cette ville aux multiples visages. De plus, la ville compte de très
nombreux artistes. Fortes de ce succès, les galeries ont poussé comme des
champignons et il faut faire le tri entre celles qui proposent réellement une
vue artistique et culturelle de la ville et du pays et celles qui n'ont comme
seul but que de vendre des produits souvent bas de gamme.
Source : daleel.ma, Afaf Sakhi
Oum- Messages : 295
Date d'inscription : 28/01/2011
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